Mathieu WARNIER, Media365, publié le mercredi 28 avril 2021 à 23h20
Alors que deux matchs sont prévus cet été entre l'Argentine et le pays de Galles, les restrictions de voyage en vigueur pourraient rendre la tenue des rencontres impossible. Le patron de la Fédération Galloise de rugby a émis l'idée d'inverser les rencontres.
Le pays de Galles va-t-il faire sa tournée d'été... à domicile ? Alors que les meilleurs éléments du XV du Poireau vont accompagner Warren Gatland avec les Lions Britanniques et Irlandais en Afrique du Sud, la sélection dirigée par Wayne Pivac doit affronter à deux reprises l'Argentine dans le courant du mois de juillet. Or, avec la propagation d'un variant du coronavirus au Brésil, de lourdes restrictions de voyage sont en place concernant les voyages en Amérique du Sud. « L'Argentine est classée en liste rouge, ce qui signifie que les joueurs seront soumis lors de leur retour à une quarantaine stricte de dix jours à l'hôtel », a confié face à la presse le directeur exécutif de la Fédération Galloise de rugby (WRU), Steve Phillips. Une situation qui pourrait contraindre le XV du Poireau à renoncer à cette tournée pour la deuxième année de suite, après celle en Nouvelle-Zélande annulé l'été dernier. Mais, à l'image du XV de France, le pays de Galles est prêt à faire le nécessaire pour affronter l'Argentine cet été.
Le pays de Galles tend la main à l'Argentine
Et cela pourrait passer par... l'inversion des rencontres. En effet, si la WRU ne compte pas imposer à ses joueurs une quarantaine, « ce serait assez dur à la fin d'une longue saison » selon Steve Phillips, qui compte également « prendre en compte la santé des joueurs, leur repos et le début de la prochaine saison », le patron du rugby gallois assure que les joueurs ont « absolument envie de jouer deux ou trois matchs » dans le cadre de la tournée d'été. Face à cela, la WRU a émis l'idée d'accueillir les Pumas au pays de Galles, quitte à les aider sur le plan économique pour cela. « Nous en parlerons aux Argentins et nous leur demanderons s'ils veulent venir au pays de Galles, assure Steve Phillips. Nous serions ravis de les accueillir et nous prendrions en charge une partie des coûts. » Toutefois, si ce plan B ne devait pas se concrétiser, les Gallois pourraient affronter des équipes telles le Japon, les Etats-Unis ou encore le Canada.