Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 13 janvier 2021 à 13h22
Klete Keller, double médaillé d'or olympique en relais avec Michael Phelps et l'équipe américaine, faisait partie des manifestants pro-Trump à avoir envahi le Capitole.
Une semaine après l'attaque du Capitole par des supporters de Donald Trump, les arrestations se multiplient. Le département américain de la Justice a ainsi annoncé que plus de 170 dossiers ont ainsi été constitués, pour identifier les personnes impliquées et les traîner en justice. Parmi ces émeutiers, un ancien nageur n'est pas passé inaperçu. Klete Keller (au centre sur la photo), double médaillé d'or en relais 4x200m avec Michael Phelps en 2004 et en 2008 et médaillé d'argent sur la même distance à Sydney en 2000, a ainsi été reconnu sur une vidéo publiée par le site conservateur Townhall, où on le voit, avec d'autres manifestants, se faire repousser par des policiers à l'intérieur du Capitole.
Keller (38 ans), qui mesure 1,98m et portait une veste de l'équipe nationale américaine mais pas de masque de protection, a rapidement été identifié par plusieurs ex-coéquipiers et entraîneurs. D'après le New York Times, l'ancien nageur avait l'habitude de publier des messages pro-Trump sur ses différents réseaux sociaux, qu'il a depuis désactivés. C'est le site SwimSwam.com qui a d'abord révélé sa présence sur les lieux. Et si on ne le voit pas commettre de violences sur les différentes vidéos où il apparaît, le natif de Las Vegas risque néanmoins des poursuites pour avoir pénétré illégalement dans le Capitole, où cinq personnes, dont un policier, sont décédées lors de cette attaque visant à contester le résultat de l'élection présidentielle américaine, dont Joe Biden est sorti vainqueur face à Donald Trump.
Il était devenu SDF
En 2018, il avait confié être devenu sans domicile fixe après l'arrêt de sa carrière et son divorce, racontant avoir été contraint de vivre dans sa voiture pendant près d'un an. Il avait depuis rebondi, devenant agent immobilier pour la société Hoff amp; Leigh. Une entreprise qui a depuis enlevé toute trace de Keller sur son site, et annoncé qu'il ne travaillait plus pour elle, tout en condamnant ce qu'il a fait.