Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 04 août 2024 à 16h37
Teddy Riner s'est fait attendre au Club France dimanche, puis son arrivée a déclenché un torrent médiatique unique.
Teddy Riner a du mal à retenir un message en particulier, parmi tous ceux qu'il a reçu depuis vendredi et la première de ses deux médailles d'or olympiques (en deux jours). Mais il reconnaît tout de même pudiquement : "Celui de mon père était touchant." Plus que jamais force tranquille, comme à son habitude, il entend désormais profiter de Paris 2024 : "Ce sont mes cinquièmes Jeux, mais je n'en ai jamais vraiment profité. Là, je vais aller soutenir tous les athlètes français, j'ai eu pas mal de messages de leur part et je dois leur redonner aussi." En espérant qu'eux aussi puissent réaliser leur rêve et ressentir la même joie, celle qui récompense toutes ces heures d'entraînement et de remise en question vers l'objectif suprême. Peut-être avec Léon Marchand dimanche soir pour son ultime relais : "On a tous connus Laure Manaudou, désormais on a Léon Marchand dans le 'game' pour aller chercher Michael Phelps au niveau international (sourire)."
"Si on est au sommet, c'est parce qu'on est bon partout"
Mais Teddy Riner, lui aussi, arrive à garder des rêves. dont un qu'il doit se dépêcher de réaliser : "Je veux ma photo avec la tour Eiffel et les anneaux, car après, ils ne seront plus là. Je me suis donné les moyens de mes ambitions et ça fera chaud au coeur." Répétant encore le côté "inimaginable" d'avoir allumé la vasque olympique en dernier au côté de Marie-José Pérec, il donne rendez-vous à la Guadeloupe puisqu'il se rendra vite sur son île natale. Un retour qui s'annonce dantesque dès son premier pas dans l'aéroport de Pointe-à-Pitre.
Après une nuit de folie où tous ses proches lui ont interdit de dormir (et ont fait ce qu'il fallait pour), son nouveau passage au Club France dimanche après-midi a enfin été l'occasion de rappeler la recette gagnante : "Je ne sais pas si les gens comprennent, on se dit qu'on gagne parce qu'on est physique... J'en ai connu des athlètes avec un corps extraordinaire, mais si on est au sommet, c'est parce qu'on est bon partout. Sans être pharaonique, mais il faut un haut niveau mental, physique et technique. Là, c'est beau. Il n'y a pas de levier à travailler plus qu'un autre."