Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le jeudi 17 février 2022 à 03h44
L'Agence internationale de contrôle (ITA) a annoncé le contrôle positif à plusieurs substances illicites de la fondeuse ukrainienne Valentyna Kaminska.
Un deuxième cas positif lors des Jeux Olympiques de Pékin ! Après le skieur iranien Hossein Saveh Shemshaki, suspendu le 9 février pour toute la durée des Jeux en raison d'un contrôle positif à un stéroïde anabolisant réalisé hors compétition le 7, et en attendant la suite de « l'affaire Kamila Valieva », du nom de la jeune patineuse russe testée positive en décembre mais autorisée à concourir en attendant une éventuelle sanction (l'Associated Press a d'ailleurs révélé que les patineurs américains, deuxièmes de l'épreuve par équipes derrière la Russie, avaient reçu des torches olympiques à défaut de médaille, en attendant une éventuelle disqualification des Russes), c'est le ski de fond qui est touché par le fléau du dopage. L'Agence internationale de contrôle (ITA), l'instance mise en place par le CIO et l'Agence mondiale antidopage en 2018 pour notamment superviser les programmes antidopage durant les JO, a en effet annoncé le contrôle positif à plusieurs substances illicites de la fondeuse ukrainienne Valentyna Kaminska, qui a été suspendue provisoirement dans la foulée. « L'analyse de l'échantillon a identifié la présence de métabolites de mestérolone, qui appartient à la classe des produits androgènes et stéroïdes anabolisants, et de methylhexaneamine et d'heptaminol, qui appartiennent à la classe des produits stimulants », a indiqué l'ITA dans son communiqué, précisant que le test avait eu lieu le 10 février.
Kaminska n'a pas fait d'étincelles à Pékin
Âgée de 34 ans, née en Biélorussie avant de défendre les couleurs de l'Ukraine depuis 2018, Valentina Kaminska n'a pas fait d'étincelles lors de ces Jeux Olympiques de Pékin, avec une 70eme place sur le sprint individuel, une 79eme place sur le 10km style classique et une 18eme place avec l'Ukraine sur le relais 4x5km. Si elle est suspendue deux ans, celle qui disputait à Pékin ses troisièmes JO pourrait bien voir sa carrière se terminer plus rapidement que prévu.