Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 28 septembre 2023 à 22h17
Toujours décimée, l'ASVEL, victorieuse de l'Eurocoupe en avril dernier, n'a pas existé jeudi soir sur son parquet de l'Astroballe face au Fenerbahçe de Valérie Garnier, champion d'Europe en titre. Les Villeurbannaises, qui n'ont toujours pas gagné un match cette saison, se sont fait gifler devant leur public (109-52).
Que ce 12 avril dernier qui avait vu les Villeurbannaises décrocher leur premier titre européen en corrigeant Galatasaray à deux reprises pour avoir le droit de soulever l'Eurocoupe semble bien loin. Aujourd'hui, l'ASVEL doit lutter avec un effectif décimé et pour le moment, cela ne pardonne pas. Déjà sèchement battues en ouverture de la saison par Basket Landes en Supercoupe de LFB puis dominées également par la Roche Vendée le week-end dernier lors de la première journée de championnat, les joueuses encore entraînées pour le moment par David Gautier (mais pour combien de temps ?) ont enregistré une nouvelle désillusion, ce jeudi soir sur leur parquet de l'Astroballe en Supercoupe d'Europe. Opposée au Fenerbahçe de Valérie Garnier, vainqueur de la dernière Euroligue, l'ASVEL s'est fait pulvériser (109-52) devant son public. A la décharge des Rhodaniennes, comme c'est le cas depuis le début de la saison d'ailleurs, elles se sont une nouvelle fois présentées avec une rotation ne comptant que... quatre joueuses professionnelles, en les personnes d'Helena Ciak, Marine Fauthoux, Laura Quevedo et Alexia Chery.
L'ASVEL menée de 46 points après trente minutes de jeu !
Certes, juste avant le début de cette rencontre terriblement déséquilibrée sur le papier étant donné l'effectif actuel de l'ASVEL (Gabby Williams, Marine Johannès, Endy Miyem, Juste Jocyte et Julie Allemand sont absentes), le club cher à Tony Parker et Jean-Michel Aulas avait annoncé le renfort comme pigiste médicale de l'arrière américano-camerounaise de 34 ans Jori Davis. Cette dernière, expérimentée, aurait assurément fait beaucoup de bien face aux Turques. Mais Davis n'était pas là, en tout cas pas sur le terrain, pas plus que Sandrine Gruda, dont le retour avait pourtant été un temps annoncé. Et dans ces conditions, cette opposition qui n'en a eu que le nom ne pouvait pas déboucher sur autre chose qu'une promenade de santé des championnes d'Europe. Gautier n'a d'ailleurs pas attendu que son équipe soit menée de 23 points à la pause, ou de 46 après trente minutes de jeu pour comprendre qu'il pourrait offrir du temps de jeu à ses plus jeunes éléments pour terminer cette rencontre. Il n'y avait d'ailleurs plus que des jeunes sur leur parquet au buzzer. Et une sacrée gifle au tableau de marque pour cette triste équipe villeurbannaise qui court toujours après son premier succès.