Aurélie Sacchelli, Media365, publié le lundi 30 septembre 2024 à 23h25
Alors que Max Verstappen a menacé de quitter la Formule 1 en raison de la volonté du président de la FIA de réprimer le langage parfois grossier des pilotes, le conseiller de Red Bull Helmut Marko estime qu'il faut prendre cette menace au sérieux.
Ce lundi, Max Verstappen fête ses 27 ans. Le pilote néerlandais compte déjà trois titres de champion du monde de Formule 1, et est bien parti pour en glaner un quatrième. Mais il commence à se lasser des règles imposées par la FIA, la dernière en date étant de demander aux pilotes de modérer leurs propos lorsqu'ils sont diffusés en direct à la radio pendant la course ou pendant les conférences de presse. Alors qu'il avait utilisé le fameux "mot en F" (en anglais) pour évoquer sa voiture ("la voiture était "à ch***", pourrait-on traduire), le pilote Red Bull a été sanctionné de travaux d'intérêt général et n'a pas caché sa lassitude : « Je suis à un stade de ma carrière où je ne veux pas être confronté à cela tout le temps. C'est vraiment fatiguant », déclarait-il en marge du GP de Singapour, menaçant à demi-mot de quitter le monde de la Formule 1.
Marko : "Max ne parlait pas d'une personne"
Dimanche, dans un entretien vidéo au média allemand Motorsport-Total, le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a déclaré qu'il ne fallait pas sous-estimer ces menaces. « Il faut prendre Max au sérieux. Il a accompli beaucoup de choses, mais il est important pour lui qu'il profite également de son sport, a-t-il fait savoir. Si cela lui est de plus en plus gâché, alors il est d'un caractère qui, lorsqu'il dit : « OK, c'est bon », le pense sérieusement, mais j'espère que la situation actuelle ne le poussera pas à prendre sa retraite prochainement. (...) Et en plus, Max ne parlait pas d'une personne. Il parlait de la voiture, d'un objet, et il l'a fait de manière désinvolte." Rappelons qu'en rallye, Sébastien Ogier avait écopé en Grèce d'une grosse amende avec sursis pour avoir critiqué publiquement les organisateurs, ce qui a "porté préjudice à la FIA" et n'a, par conséquent, quasiment rien dit aux arrivées des spéciales ce week-end au Chili, en signe de protestation.