Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 28 juillet 2024 à 18h34
Le président de Paris 2024 est extrêmement enthousiaste, deux jours après la cérémonie d'ouverture grandiose.
Tony Estanguet est venu découvrir le Club France dimanche. L'occasion pour le grand patron de Paris 2024 de réaffirmer ses multiples satisfactions, comme celle de voir un Stade de France plein à craquer pour du rugby à VII, discipline habituellement confidentielle. Tout à fait optimiste pour la tenue du triathlon la semaine prochaine dans la Seine, "on a jusqu'à vendredi, les experts sont plutôt très confiants", Tony Estanguet regrette aussi certaines polémiques liées à la cérémonie d'ouverture pour ceux qui n'ont pas apprécié certains passages. Mais bien sûr, il relève essentiellement "les très bons retours" globaux.
"Notre génération ne revivra peut-être jamais ça"
Plus généralement, ce premier week-end a lancé Paris 2024 à une intensité folle et "ça fait du bien" : "On est ravis, on a beaucoup travaillé pour que la magie olympique opère et les athlètes ont le sourire, comme les fans du monde entier. Les sites sont presque encore plus beaux que ce qu'on avait imaginé, une énergie très forte monte. J'ai vraiment l'impression que les gens sont heureux et vivent un grand moment, on sait l'histoire particulière entre la France et les Jeux, elle s'écrit et c'est beau."
Tony Estanguet évoque un rendez-vous avec l'histoire, ce qui expliquerait cet engouement immense de la part des Français : "Notre génération ne revivra peut-être jamais ça, c'est rare et précieux. On le vit à fond, ça fait du bien à tous de vivre ces émotions autour du sport et des athlètes. Ils vont nous régaler, à nous aussi de leur témoigner notre amour et notre énergie. Les Français s'autorisent à en profiter !" Et le triple champion olympique de canoë aussi, lui qui a eu le nez creux puisqu'il était présent sur place pour les deux médailles d'or françaises de ce début de compétition, le rugby à VII samedi soir au Stade de France et Pauline Ferrand-Prévot en VTT dimanche.