Narbonne : La DNACG confirme la rétrogradation en D3

Narbonne : La DNACG confirme la rétrogradation en D3©Media365
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Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le mercredi 20 juillet 2022 à 10h09

Le Conseil Supérieur de la DNACG a confirmé la rétrogradation du club de Narbonne en troisième division en raison de gros problèmes financiers.

Il y a Bordeaux en football, Pau-Lacq-Orthez en basket et...Narbonne en volley. Trois clubs majeurs du sport français rencontrent de grosses difficultés financières, sont sous la menace d'une rétrogradation au niveau amateur cet été, et vont tenter tous les recours possibles pour sauver leur statut professionnel. C'est donc le cas de Narbonne, qui a appris mardi que le Conseil Supérieur de la DNACG confirmait « par sa décision du 13 juillet 2022, le refus d'agrément pour évoluer en LAM et la rétrogradation administrative en division fédérale prononcés par la CACCP en 1ère instance. » Les Centurions, vainqueurs de la Challenge Cup (la troisième Coupe d'Europe dans la hiérarchie continentale) au mois de mars et demi-finalistes du championnat, vont donc évoluer en troisième division la saison prochaine.

Le coût de l'Arena pose problème 

A moins que le CNOSF ne vienne à la rescousse du club audois. Narbonne a en effet quinze jours pour faire appel, et a annoncé dès mardi soir qu'il allait le faire. « Nous allons désormais saisir le Comité national olympique et sportif français pour une demande de conciliation en espérant avoir pu d'ici là s'entendre avec les autres parties sur les coûts d'utilisation de l'Arena », écrit le club dans un communiqué. L'Arena de 3600 places, inaugurée en janvier 2020, est en effet le principal problème aux yeux de la DNACG, car les coûts d'utilisation de la salle représentent près de 10% du budget prévisionnel. « On sait qu'on a un budget qui peut être acceptable. La DNACG a pointé du doigt le coût de l'Arena : 200 000 euros l'an dernier. Elle le compare avec tous les budgets des clubs et trouve que c'est disproportionné. Les deux années avec le Covid ne nous ont pas aidés avec des matchs à huis clos ou sous jauges... (...) À la mairie de voir aussi ce qu'elle peut prendre en charge, elle n'avait peut-être pas pris la mesure de ce que l'Arena pouvait nous coûter. On a beau remplir la salle, faire du spectacle après deux ans de crise, les jauges et les huis clos nous ont fait mal. Maintenant, on n'a plus le choix », confie le président du club, Jérémie Ribourel, dans les colonnes de L'Equipe. Comme pour Bordeaux et Pau-Lacq-Orthez, les prochaines journées vont être déterminantes pour l'avenir de Narbonne.

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