Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 09 septembre 2024 à 14h44
Pas de trêve internationale pour le National, qui s'est poursuivi ce week-end et a vu Valenciennes confirmer.
Les relégués tiennent plutôt bien leur rang en ce début de saison de National. Si Quevilly-Rouen est douzième, Concarneau est troisième et surtout Valenciennes seul en tête, unique équipe à avoir gagné tous ses matchs - trois en quatre journées, après avoir été vu son match à Orléans interrompu puis reporté en raison de l'incendie de la buvette - après son nouveau succès en ouverture du week-end devant Châteauroux (3-1). A croire qu'une relégation préparée plus tôt ne comporte pas que des désavantages, au crépuscule d'une saison dernière catastrophique en Ligue 2... VA, qui termina finalement à neuf points de Quevilly-Rouen et Concarneau, avait d'ailleurs déjà fini avec une incroyable série de quatre succès de rang, faisant alors même mieux que le leader Auxerre sur cette ultime période.
Kantari : "Ce n'est jamais évident, on ne va pas cracher dans la soupe"
L'heureux hasard du calendrier fait que ces trois premières rencontres, pour les Nordistes, ont toutes été disputées dans leur stade du Hainaut. Mais il est rare que la rentabilité en termes de points soit aussi parfaite, d'autant que les joueurs y ont ajouté un scénario un peu fou face aux Castelroussins en attendant le temps additionnel pour inscrire leurs deux derniers buts vainqueurs devant plus de 5 000 fidèles supporters.
Patrice Lair, l'ancien coach de l'OL ou du PSG féminins désormais sur le banc de la Berrichonne, ne voulait pas se réfugier derrière l'excuse de l'infériorité numérique : "Il reste deux minutes, on doit être capables de rester compacts." Pour son homologue Ahmed Kantari, la recette semble être dans l'exigence : "On n'a pas fait un grand match et on en est conscients. On a un peu reculé et il aurait fallu continuer à presser, à aller les chercher. On les a laissés s'installer." L'ancien défenseur a tout de même "aimé l'état d'esprit, ce n'est jamais évident de gagner trois fois à domicile et on ne va pas cracher dans la soupe". Surtout quand elle devient aussi bonne, aussi vite.