Clément Pédron, Media365, publié le dimanche 29 septembre 2024 à 15h45
Avec près de 300 matchs disputés avec les Girondins de Bordeaux, Bixente Lizarazu a dressé, sur Téléfoot, un bilan sans concession sur la gestion du président-propriétaire Gérard Lopez.
Il n'est pas le premier à s'émouvoir de la situation des Girondins de Bordeaux mais il compte assurément parmi les hommes importants de ce club. Ce dimanche sur le plateau de Téléfoot, Bixente Lizarazu a livré à son tour son ressenti sur la situation des Marine et Blanc, actuellement en National 2 soit la quatrième division à cause d'une relégation administrative. Et ce, sans parler du placement en redressement judiciaire... Sur TF1, l'ancien latéral a eu des mots durs sur le FCGB. Questionné sur l'éventualité d'une promotion à l'échelon supérieur à la fin de la saison, l'ex-vedette du Bayern Munich s'est montrée plutôt pessimiste. Pour lui, le problème est plus global « Pour moi, ce n'est pas tellement ça le sujet, nuance t-il. Le sujet, c'est de savoir comment tu peux remettre des fondations solides dans ce club. Pour moi, tant que Gérard Lopez est dans ce club, ce n'est pas possible. »
Avec Lopez, pas de miracle selon Lizarazu
Le problème pour Bixente Lizarazu est que Gérard Lopez, le propriétaire/président du FCGB n'a pas l'intention de quitter le navire. L'homme d'affaires décrié par tous les supporters du club s'accroche tant bien mal à son joyaux et fait fi de toutes les remarques ou critiques à son égard. Le Luxembourgeois, qui a acheté les Girondins en 2021, estime de son côté qu'il lui reste encore beaucoup à accomplir et qu'en ce sens, une vente n'est absolument pas prévue à l'ordre du jour. Face à cette obstination, Bixente Lizarazu n'est guère enthousiaste à l'idée d'un renouveau des Marine et Blanc : « C'est la même personne, donc, qui va te permettre de remonter ? Celui qui t'a fait descendre au fond du trou ? Je ne peux pas le comprendre, s'offusque l'ancien international français. Et je ne peux pas comprendre qu'à Bordeaux, Gérard Lopez soit toujours protégé pour continuer à être président. » Il n'est pas le seul d'ailleurs à s'interroger mais pour le moment, l'homme d'affaires est bien à la tête des Girondins et tente de faire face au début de saison difficile de son équipe en National 2, tout en évitant la liquidation judiciaire. Un plan social visant à faire partir environ 100 salariés est d'ailleurs en place afin de permettre au FCGB de montrer patte blanche devant les instances.