Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 22 novembre 2024 à 08h47
Les Toulousains affichent trois victoires de rang en championnat, et seul le Paris Saint-Germain a fait aussi bien.
C'est la dernière équipe française à être allée s'imposer au Parc : le 12 mai, Toulouse, certes dans les conditions particulières d'un PSG démobilisé et pour le dernier match de Kylian Mbappé dans son jardin, s'était tout de même imposé 3-1. Luis Enrique lui-même n'a pas manqué de le rappeler en veille de match, il s'était bien aperçu qu'il était difficile de subtiliser le ballon aux Toulousains lorsque celui-ci était dans leurs pieds. Son collègue et compatriote Carles Martinez Novell, fort également de sa série de trois victoires en Ligue 1 sans prendre de but (3-0 à Montpellier, 1-0 contre Reims et 2-0 à Rennes), en est persuadé : "On peut le refaire."
Martinez Novell : "Si on a moitié moins d'occasions, il faudra les concrétiser"
Tout en sachant, et ce n'est pas seulement mathématique au vu de la difficulté du déplacement, que "c'est forcément encore plus compliqué de gagner deux fois" : "On travaille sur une approche des matchs avec la bonne mentalité, trouver l'envie de respecter le plan. Et c'est donc un gros challenge, évidemment." Pour le jeune coach du TFC, 40 ans seulement et déjà de belles références - avec en point d'orgue cette formidable victoire face à Liverpool la saison passée au Stadium, en Ligue Europa (3-2) -, la réussite des passes et la concentration seront la clé : "On a aussi nos cartes à jouer, il faut être capable de prendre les espaces qu'ils laisseront, car ils veulent attaquer. Si on a moitié moins d'occasions, il faudra absolument être capables de les concrétiser."
Un PSG - Toulouse qui sera aussi l'occasion d'une lutte familiale entre Yann Gboho et Désiré Doué, détaillée par le premier nommé : "Ce n'est pas vraiment mon cousin de sang, mais c'est la famille. On s'est appelés après le match de Rennes, je lui ai dit qu'on arrivait pour leur faire mal et on s'est chambrés." Mais comme son coach, le milieu offensif est loin d'arriver la fleur au fusil : "Ce sera difficile et il faudra bien défendre, souffrir ensemble." Et donc marquer, pourquoi pas, comme il l'avait fait la saison passée.