Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 22 novembre 2024 à 13h53
Les champions de France, déjà condamnés en première instance, se mettent eux-mêmes des bâtons dans les roues.
Une décision qui, fondamentalement, ne change pas grand-chose dans l'affaire qui oppose Kylian Mbappé au Paris Saint-Germain concernant les 55 millions d'euros dus par le club de la capitale au meilleur buteur de son histoire, puisque le dossier finira vraisemblablement par se régler aux prud'hommes. Toutefois, l'AFP nous apprend vendredi que la Fédération française de football (FFF) a rejeté la demande du PSG, à savoir un nouvel examen du verdict de la Ligue, et ce à cause d'une simple erreur de timing. En effet, le Paris Saint-Germain disposait de dix jours pour effectuer cette démarche, mais celle-ci a été validée le mardi 5 novembre, soit au bout de... onze jours.
"Des engagements publics et privés clairs" selon le PSG
En attendant les prud'hommes, Nasser al-Khelaifi et les dirigeants parisiens peuvent d'abord déposer un recours devant le tribunal administratif, ce qui enverrait vers une tentative de conciliation au CNOSF (Comité national olympique et sportif français) qui n'aboutirait à nouveau probablement pas, mais permettrait au moins au PSG d'étirer encore le temps judiciaire. Rappelons que le capitaine de l'équipe de France n'a finalement pas renoncé à ce montant de 55 millions d'euros sous forme de primes, contrairement à ce qu'il avait laissé entendre auprès du club s'il ne prolongeait pas et partait libre.
La position du Paris Saint-Germain, via un porte-parole, était répétée au moment du premier verdict fin octobre (pour RMC Sport) : "En droit et en fait, le joueur a pris des engagements publics et privés clairs et répétés que le club lui demande simplement d'honorer et de respecter, en regard des avantages sans précédent dont il a bénéficié de la part du club pendant sept ans à Paris." Sans aucune signature, visiblement. Un accord oral qui laisse Kylian Mbappé, a priori, en évidente position de force.