Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 14 octobre 2024 à 15h57
De nouveau opposés aux Bleus lundi soir à Bruxelles en Ligue des nations, les Diables Rouges espèrent vaincre leur complexe d'infériorité et enfin renouer avec la victoire face à leurs voisins.
"La Belgique arrive sur le terrain en se sentant inférieure à la France." La phrase est signée Robert Pires, le champion du monde 1998, interrogé dans la Dernière Heure avant les nouvelles retrouvailles entre Diables Rouges et Bleus, programmées lundi soir (20h45) à Bruxelles dans un stade Roi Baudouin à guichets fermés, pour le compte de la 4e journée de la Ligue des nations. Si la Belgique, l'adversaire que l'équipe de France a le plus affronté, affiche un bilan global positif, avec 30 victoires, 19 matchs nuls et 28 défaites contre les Bleus depuis 1904, elle ne les a jamais battus en phase finale d'une grande compétition internationale, que ce soit lors des Coupes du monde 1938, 1986 et 2018 ainsi qu'à l'Euro, en 1984 et en 2024. Et les Belges restent sur quatre défaites consécutives face à leurs voisins, dans le dernier carré de la Coupe du monde 2018 (1-0), en demi-finales de la Ligue des nations 2020-2021 (3-2), en huitièmes de finale de l'Euro 2024 (1-0) et lors de la deuxième journée de la Ligue des nations le mois dernier (2-0).
"Une source de motivation"
"Cela peut être une source de motivation. Je suis du genre à voir le verre à moitié plein", a confié Domenico Tedesco, le sélectionneur italo-allemand des Diables, en conférence de presse, avant d'ajouter : "Néanmoins, nous devrons être dans un grand jour pour gagner." Pour gagner face à un adversaire privé de son capitaine Kylian Mbappé, il faudra donc d'abord oublier ce complexe d'infériorité. Et rien de mieux qu'un match de Ligue des nations, une compétition qui n'enthousiasme même pas les joueurs, comme l'a reconnu Aurélien Tchouaméni, pour y parvenir. "A l'Euro, ça passait ou ça cassait. Ici, Domenico Tedesco prend un peu la Ligue des Nations par-dessus la jambe. Pourquoi pas risquer quelque chose de spectaculaire puisque le résultat n'a plus aucune importance. La France est un adversaire qui ne nous convient pas depuis plus de quarante ans en compétition officielle", a rappelé pour la RTBF l'ancien international Philippe Albert. Et si cela changeait lundi ?