Axel Allag, Media365, publié le mercredi 06 octobre 2021 à 23h40
Dans un entretien accordé à L'Equipe, le sélectionneur de la Belgique, Roberto Martinez, a évoqué la demi-finale de la Ligue des nations prévue contre les Bleus (jeudi, 20h45). Il a assuré ne pas voir de favori entre les deux équipes.
Pour Roberto Martinez, ce nouveau France-Belgique, prévu jeudi soir à Turin en demi-finale de la Ligue des nations (20h45) ne sera en rien une revanche par rapport à la demi-finale de 2018, remportée par les Bleus en Russie grâce à un but de Samuel Umtiti (1-0). Dans un entretien accordé à L'Equipe, le sélectionneur des Diables Rouges a plutôt tenu à insister sur la motivation engendrée par ce revers dans les rangs de la Belgique : "Plutôt que d'évoquer une revanche, je parlerai d'une marche supplémentaire. Elle nous a permis de nous pousser dans nos retranchements, de devenir meilleurs. Après cette demi-finale, nous voulions devenir numéro un mondiaux. Nous avons atteint cet objectif en fin d'année 2018. Nous le sommes restés depuis trois ans."
"Je m'attends à une forte opposition"
Estimant que la France s'était nourrie du revers lors du Championnat d'Europe 2016 face au Portugal afin d'être sacrée en Russie ; "elle n'a pris aucun risque, a perfectionné sa solidité quand elle n'avait pas le ballon", il a expliqué s'attendre à affronter la meilleure version de la sélection de Didier Deschamps. "Tout le monde apprécie les qualités individuelles de cette équipe. Et son sélectionneur. Je m'attends à une forte opposition. Probablement la meilleure version de cette équipe", a jugé Martinez, qui a précisé qu'il ne voyait pas de favori entre les deux équipes. "Je ne crois pas qu'il y en ait un. La France nous a battus lors de notre dernier match (en 2018). Si vous regardez l'historique de nos matchs, la France est favorite. Si vous considérez notre classement FIFA (première place, ndlr), notre constance depuis trois ans et notre cinquième place à l'Euro, la Belgique est favorite".
Revenant sur l'échec vécu par sa sélection lors du dernier Euro, et l'élimination en quart de finale contre l'Italie (1-2), l'ancien entraîneur d'Everton a avoué que les états physiques incertains d'Eden Hazard, Kevin de Bruyne et Axel Witsel avaient eu une légère influence sur la façon de jouer de la Belgique, plus conservatrice. "L'équipe était en train de grandir. Il a été très difficile de commencer l'Euro avec ces trois joueurs absents. Nous avons besoin d'eux dans les moments clés. Nous pouvons être forts dans la transition. Comme l'est la France avec Mbappé. Mais nous n'avions pas programmé d'avoir si peu le ballon contre l'Italie (46%)", a analysé Roberto Martinez.