Ligue 2 : Toulouse s'accroche à Caen, mais manque le titre de champion d'automne

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 11 janvier 2021 à 23h06

Caen et Toulouse se sont séparés dos à dos (2-2) lundi soir, en clôture de la 19eme journée de Ligue 2. Les locaux ont vite pris un double avantage, mais les dauphins de Troyes sont revenus à hauteur en fin de rencontre.

Neuf matchs sans défaite, un seul revers en 17 rencontres. Il est définitivement loin, le Toulouse qui faisait rire après sa fin de saison dernière catastrophique en Ligue 1. A tel point que les Haut-Garonnais sont presque déçus d'avoir concédé un nul 2-2 à Caen lundi, même après avoir été menés 2-0, puisqu'ils restent deuxièmes à deux points de Troyes et loupent donc la récompense honorifique de champion d'automne. Les Toulousains ont vite été cueillis à froid sur deux longs ballons très mal négociés, conclus par deux buts de Nsona (1-0, 9eme) puis Alexandre Mendy (2-0, 17eme).

"On se pénalise très vite avec ces deux buts venus d'ailleurs, regrette Patrice Garande sur beIN SPORTS. On ne peut pas être battus là-dessus. Mais comme d'habitude, on ne lâche pas et on égalise. C'est juste dommage de s'être mis en difficulté comme ça tout seuls, c'est un truc de fou. Il faudra s'en servir pour l'avenir." Mais les Toulousains, qui n'ont jamais abdiqué et ont donc largement contribué à ce que cet ultime match de la phase aller demeure tout à fait agréable de bout en bout, sont revenus sur une frappe lointaine un peu lunaire de Bafodé Diakité (2-1, 44eme) puis l'égalisation de Ngoumou (2-2, 77eme) sur laquelle Pascal Dupraz regrette une faute de main.

"On a mal géré leurs temps forts, on s'est parfois un peu trop affolés, résume le coach normand. C'est le métier qui rentre, je suis quand même fier de l'attitude des joueurs." "On a arrêté un peu de jouer, on a subi, confirme Jessy Pi. Leur premier but les relance psychologiquement. Après, en contre, ce n'était pas facile. Si on veut accrocher le bon wagon en fin de saison, il faudra gagner à domicile." Ce match mettait aussi aux prises deux coachs qui ont désormais tous les deux dirigés les deux clubs. Pour Garande, c'était la première fois qu'il retrouvait Caen : "Avec ces conditions, l'émotion n'existe pas. J'ai revu des gens que j'aime, notamment mon ancien président, mais à part ça, vivement que les supporters reviennent... Même s'ils nous sifflent. On ne ressent rien."

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