Juba Touabi, Media365, publié le mercredi 25 septembre 2024 à 19h45
Lors du match Pau-Lorient, beIN Sports a une nouvelle fois dû faire face à la grande d'une partie des supporters.
Cet incident s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre certains supporters de Ligue 2 et la chaîne de télévision, notamment depuis le déplacement du multiplex de Ligue 2 du samedi au vendredi soir. Ce changement dans la programmation habituelle de la compétition française a provoqué la colère de nombreux supporters depuis le début de saison. Ces derniers estiment que cette modification complique leur présence aux matchs, en raison d'obligations professionnelles ou personnelles. Depuis, diverses manifestations de mécontentement ont eu lieu dans plusieurs stades. Ce fut également le cas lors de la victoire de Pau contre Lorient (1-0). Selon les informations du quotidien l'Equipe, la production a encore une fois été dégradée.
Les supporters veulent une nouvelle programmation
Afin de faire entendre leurs revendications, les supporters ont exprimé leur frustration de plusieurs manières : des banderoles hostiles ont été déployées, des lasers ont été utilisés, et même des dégradations de matériel ont été signalées lors des premières journées de la saison. Ces actions visent à protester contre ce changement jugé défavorable pour l'engagement des fans dans les stades. Face aux pressions, beIN Sports a consenti à certains ajustements. Un match du multiplex a été déplacé au samedi soir, et la chaîne a accepté de programmer les rencontres plusieurs semaines à l'avance pour faciliter l'organisation. Cependant, ces concessions sont jugées insuffisantes par les groupes de supporters, qui continuent à réclamer des changements plus significatifs.
L'incident lors du match Pau-Lorient met en lumière les tensions croissantes entre les supporters de Ligue 2 et beIN Sports. Alors que la chaîne a consenti à certaines concessions, les supporters estiment que les ajustements ne sont pas suffisants. La situation reste complexe, avec des enjeux financiers majeurs pour les clubs, qui dépendent des droits télévisés dans un contexte de protestations croissantes.