PSG : Sarkozy n'a pas apprécié le départ de Mbappé

PSG : Sarkozy n'a pas apprécié le départ de Mbappé ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 23 septembre 2024 à 13h55

Grand supporter du PSG, l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy avoue avoir du mal à comprendre "la manière" dont Kylian Mbappé a quitté, libre, le club de la capitale pour le Real Madrid cet été.

Si Kylian Mbappé a encore marqué samedi soir lors de la victoire du Real Madrid face à l'Espanyol Barcelone (4-1), c'était de nouveau sur penalty, comme pour trois de ses quatre buts inscrits depuis ses débuts en Liga. La presse madrilène n'a d'ailleurs pas manqué d'insister sur son manque d'efficacité face au but, même s'il a aussi délivré sa toute première passe décisive sous le maillot merengue, pour Vinicius. Le PSG, qu'il a quitté libre cet été, a aussi des problèmes d'efficacité depuis son départ. Ce qui était particulièrement criant mercredi soir contre Gérone en Ligue des champions, un match remporté sur la plus courte des marges grâce à une grosse boulette du gardien adverse à la 90e minute (1-0), moins samedi soir à Reims (1-1), où le club de la capitale a perdu ses premiers points de la saison. De quoi relancer le débat : le PSG est-il moins fort ou plus fort sans Mbappé ?

"Le jeu collectif prime sur la qualité d'un joueur"

Ce qui semble certain, c'est que les Parisiens jouent désormais plus collectivement. Grand supporter du Paris Saint-Germain, Nicolas Sarkozy, présent (très) régulièrement dans la corbeille du Parc des Princes aux côtés du président parisien Nasser Al-Khelaïfi, avoue apprécier ce changement de cap. "Il était sans doute venu le temps de rappeler que le jeu collectif prime sur la qualité d'un joueur. C'est la philosophie du coach actuel", comme il le confie au Parisien. L'ancien président de la République, présent à l'Elysée avec le capitaine des Bleus pour la visite de l'émir du Qatar en février dernier, est en revanche moins tendre avec Mbappé, qui a donc quitté le PSG sans la moindre indemnité de transfert, et qui réclame 55 millions d'euros à son ancien club. "Je peux comprendre qu'il ait eu envie de partir, je peux comprendre son rêve mais je comprends plus difficilement la manière dont il l'a mis en œuvre. Mais c'est son choix", déclare celui qui a souvent été annoncé à la tête de son club de cœur.

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