OL - OM : L'abattement de Sage, la fierté de De Zerbi

OL - OM : L'abattement de Sage, la fierté de De Zerbi ©Icon Sport, Media365
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Axel Allag, Media365, publié le lundi 23 septembre 2024 à 09h08

Les sentiments étaient forcément contraires pour Pierre Sage et Roberto de Zerbi au terme de cet Olympico renversant (2-3).

L'OL peut s'en vouloir, beaucoup, de ne pas avoir su profiter de sa supériorité numérique. L'expulsion de Leonardo Balerdi après 5 minutes de jeu aurait dû être exploitée de meilleure façon par une équipe qui n'a pas su achever son opposant malgré de nombreux tirs (22 à 9). "C'est invraisemblable. C'est cruel", a résumé un Pierre Sage abattu en conférence de presse. Un sentiment lié au fait d'avoir "laissé notre adversaire en vie" et au manque de réalisme d'une formation lyonnaise qui aurait dû selon lui rentrer au vestiaire avec un "avantage supérieur à un but" selon le technicien, visiblement pas encore remis de ses émotions. "Ils ont gardé espoir, su saisir toutes les opportunités qu'on leur a laissées", a continué le technicien, qui n'a pu que noter le côté clinique de l'OM, bien supérieur à un OL qui a donc beaucoup trop pardonné. "Je pense qu'on a eu sept occasions franches et malheureusement nous n'avons mis que deux buts", a estimé un Sage forcément marqué. "Je n'ai pas un sentiment de honte, mais on a de bonnes raisons de s'en vouloir. Je n'en veux pas aux joueurs car ils ont livré un match correct. Je ne suis pas déçu d'avoir perdu, je suis déçu de ne pas avoir gagné. C'est un vrai coup au moral."

L'OM ne parle pas du titre mais "cherche à atteindre la perfection"

Dans le camp d'en face, Roberto De Zerbi a assuré y avoir "toujours cru", peu importe les circonstances et le score du match, même après l'égalisation de Rayan Cherki à la 93ème minute, avant le but vainqueur de Jonathan Rowe (95ème). "Ce match a été conditionné par l'expulsion de Leonardo Balerdi qui était justifiée à mon sens car il a commis une erreur", a noté le technicien italien, qui a dédié la victoire à son capitaine et encensé son groupe. "Je pense que nous méritions de gagner, même à dix. On a souffert, mais à chaque fois qu'on était dans le camp adverse, on était dangereux. On y croyait entre nous, on se disait qu'on pouvait gagner ce match et rendre très heureuse et fière la ville de Marseille", a évalué l'entraîneur de l'OM, qui n'a toutefois pas voulu penser trop fort au titre, conscient des projets plus avancés du PSG et de l'AS Monaco, qui occupent aussi le sommet de la Ligue 1 avec 13 points.

"Je ne parle pas du titre, ce ne serait pas sérieux. On commence à peine notre parcours. Le PSG et Monaco ont de l'avance sur nous, ils ont un groupe soudé depuis plusieurs saisons. Mais ce qui est sûr, c'est que depuis mi-juin, avec Pablo Longoria et Medhi Benatia, on bâtit une équipe avec de bonnes personnes, des joueurs forts. On cherche maintenant à atteindre la perfection", a clamé le nouvel homme fort de l'OM, désireux de gagner tous les matchs, et songeant déjà au prochain, à Strasbourg dimanche (20h45), "qui sera difficile et que, je l'espère, on pourra jouer à onze contre onze". De son côté, après avoir affronté l'Olympiakos pour son entrée en lice en Ligue Europa (jeudi), l'OL se déplacera à Toulouse (dimanche 15 heures) pour tenter de rebondir.

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