PSG : Pécresse a lancé un groupe WhatsApp pour le futur stade, les tensions s'accentuent

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 12 février 2024 à 19h03

Un peu plus d'un mois. C'est le délai fixé par la présidente de la région Ile-de-France aux maires intéressés par un nouveau stade du PSG.

Valérie Pécresse n'a pas tardé pour passer des paroles aux actes. La présidente de la région Ile-de-France, dès le lendemain des déclarations de Nasser al-Khelaïfi annonçant sa volonté de quitter le Parc - face au refus de la mairie de Paris de vendre le stade au PSG -, confirmait à nos confrères du Parisien qu'elle allait démarcher tous les maires franciliens afin de déterminer les communes séduites (de plus de 10 000 habitants) pour abriter une nouvelle enceinte qui appartiendrait au club de la capitale. D'après France Bleu, un message groupé a bel et bien été envoyé sur WhatsApp : "La place du PSG est au Parc, mais j'ai été saisie par le président du club pour expertiser d'autres sites en Ile-de-France. Les critères portent sur un site de 50 hectares proche de transports routiers et collectifs, pouvant accueillir un stade et une infrastructure hôtelière. Les maires intéressés disposant de réserves foncières ou friches constructibles suffisantes doivent me contacter avant le 16 mars."

Grégoire : "Chère Valérie, tu peux nous aider plutôt que nous tirer dans le dos"

Le maire de Maisons-Laffitte, Jacques Myard, a déjà répondu qu'un autre projet était imaginé pour son hippodrome. Son homologue de Saint-Germain-en-Laye, Arnaud Pericard, estime lui qu'il s'agit d'un "sujet éminemment sensible" alors que le centre d'entraînement historique du camp des Loges a déjà été déménagé de sa commune vers celle de Poissy et son nouveau Campus PSG. Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la mairie de Paris, en a surtout profité pour plaider sa cause, non sans une certaine ironie : "Chère Valérie, nous avons un stade porte de Saint-Cloud qui est prêt à être rénové. Si tu crois que le PSG doit rester au Parc, tu peux nous aider plutôt que nous tirer dans le dos".

La passe d'armes s'est poursuivie avec la réponse de Valérie Pécresse : "J'ai poussé pour le Parc et refusé d'envisager toute autre solution depuis des mois, je ne suis pas responsable de vos relations avec le club". Ultime réplique d'Emmanuel Grégoire : "Sortir dans la presse, sans même nous prévenir sur ce sujet, c'est contestable... N'importe lequel d'entre nous peut avoir des difficultés avec un concessionnaire ou un délégataire, je ne me verrais pas le déjuger publiquement..." Le dossier est bien sûr très politisé entre la maire Anne Hidalgo (PS) et la présidente de région Valérie Pécresse (LR).

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