PSG : Accusé de racisme par Al-Khelaïfi, cet élu de Paris s'insurge

Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 10 janvier 2024 à 08h49

Alors que Nasser Al-Khelaïfi a accusé David Belliard, adjoint à la maire de Paris, de racisme car il a déclaré ne pas vouloir vendre le Parc des Princes au Qatar, l'élu écologiste se défend.

La relation apaisée entre le PSG et la mairie de Paris, ce n'est pas encore pour tout de suite... Quelques jours après l'interview d'Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo, dans Le Parisien, où il expliquait vouloir reprendre le dialogue avec le club "le plus rapidement possible" dans le cadre de l'épineux dossier du Parc des Princes, que les dirigeants qataris veulent racheter pour moderniser, l'élu écologiste David Belliard s'est attiré les foudres de Nasser Al-Khelaïfi en déclarant à Sud Radio que la mairie de Paris ne souhaitait pas vendre l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud au Qatar.

"Est-ce que c'est parce qu'on est arabes ?"

De quoi déclencher la colère du président parisien, qui s'est livré sur de nombreux sujets dans un entretien au Parisien, à L'Equipe et à RMC. "Certains disent on reprend les discussions, d'autres on ne vend pas au Qatar. Est-ce que c'est parce qu'on est arabes, je ne sais pas ? Est-ce que c'est légal de dire ça ? Je ne sais pas, je ne crois pas", a réagi Al-Khelaïfi, à qui il a aussi été demandé s'il trouvait cette position "raciste". "Je pense. Un juge devrait peut-être regarder ça. On est en France, le pays de la liberté. Je ne comprends pas. Y a-t-il quelque chose avec le Qatar ?", a-t-il répondu, sans citer l'élu.

Belliard se défend

Pour l'adjoint EELV à la maire de Paris, "(le) traiter de raciste relève de la diffamation", comme il l'a expliqué au Parisien. "J'ai indiqué explicitement que je m'opposerai à la vente du Parc aux Qataris, actuels locataires via le PSG, ainsi qu'à tout autre intérêt privé. Ce sont mes mots exacts que chacun peut retrouver dans mon interview, précise David Belliard. Oui, j'assume le fait que je m'opposerai à la vente de ce patrimoine parisien à des intérêts privés, quelle que soit leur nationalité. Je crois que cela doit rester un bien commun et donc un bien municipal." Le feuilleton continue...

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