Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 04 janvier 2024 à 15h09
Après la décision du PSG de renoncer au Stade de France, la mairie de Paris a annoncé qu'elle était disposée à rouvrir les discussions pour le Parc des Princes, que le club veut racheter et rénover.
Une "bonne nouvelle". Alors que le PSG a finalement renoncé à se porter candidat au rachat du Stade de France, l'information a été bien reçue à la mairie de Paris, comme l'a expliqué Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo, dans un entretien au Parisien où il ouvre la porte à une reprise des discussions pour la vente du Parc des Princes. "C'est une bonne nouvelle car cela veut dire que l'on va pouvoir travailler sérieusement sur l'hypothèse du maintien du PSG au Parc des Princes, car on comprend que c'est soit cette option, soit un hypothétique nouveau site. Or nous continuons à penser que le Parc des Princes est la solution la plus sécurisante, financièrement, techniquement, sportivement. Nous sommes donc disposés à reprendre langue, le plus rapidement possible, avec le PSG pour trouver une issue favorable", a-t-il ainsi expliqué.
"Tout est prêt sur le côté technique"
Le club de la capitale veut racheter et rénover le Parc des Princes, pour le faire passer de 48 000 à 60 000 places, mais n'exclut pas de déménager dans une nouvelle enceinte en cas d'échec des discussions avec la ville. Pour la mairie de Paris, qui n'envisage pas de voir le PSG ailleurs que dans son mythique stade de la Porte de Saint-Cloud, le projet de rénovation du club est "très documenté, très instruit", et "tout est prêt sur le côté technique", assure Emmanuel Grégoire, qui imagine une inauguration du nouveau Parc pour la saison 2027-2028. Mais il va falloir "choisir entre plusieurs grandes options de mise en œuvre. Une vente ou un bail emphytéotique dont la durée doit être discutée pour permettre au PSG d'amortir ses investissements qui seront évidemment très importants."
"Paris et le PSG, c'est une histoire de cœur"
Et le premier adjoint à la maire de Paris veut croire que les deux camps seront désormais sur la même longueur d'ondes, alors que les relations ont pu être particulièrement fraîches entre Nasser Al-Khelaifi, le président du PSG, et l'édile parisienne Anne Hidalgo. "Il faut donner du temps au temps pour que les parties soient dans les conditions favorables à une bonne discussion. Si nous y sommes désormais, tant mieux, espère-t-il ainsi. Paris et le PSG, c'est une histoire de cœur. Donc au-delà des vicissitudes, je suis convaincu qu'il est dans l'intérêt de tout le monde de trouver des solutions. Nous sommes donc disponibles pour nous remettre à la table des discussions le plus vite possible." Quelle sera la réponse du PSG ?