Ligue 1 - Lens : Danso revient sur son transfert avorté à l'AS Rome

Ligue 1 - Lens : Danso revient sur son transfert avorté à l'AS Rome ©Icon Sport, Media365
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Marie Mahé, Media365 : publié le samedi 02 novembre 2024 à 09h20

Ce samedi, à l'occasion d'un entretien accordé à L'Equipe, le défenseur central international autrichien de Lens Kevin Danso (26 ans) est revenu sur son transfert à l'AS Rome qui avait finalement capoté.

Il aurait pu découvrir le quatrième championnat de sa carrière, après l'Allemagne, l'Angleterre et la France. Finalement, le défenseur central international autrichien Kevin Danso, aujourd'hui âgé de 26 ans, a rempilé du côté de Lens, où il est arrivé en 2021. Pourtant, le natif de Voitsberg était en bonne voie pour rejoindre la Serie A, en Italie, en signant en faveur du club de l'AS Rome, à la fin du mois d'août dernier. Cela n'avait finalement pas pu se faire, en raison de sa visite médicale qui n'avait pas été concluante et des problèmes lui avaient même été détectés au cœur. A la mi-octobre, le défenseur central a officiellement pu reprendre la compétition, après un total de sept semaines d'arrêt, et se réinstaller dans le onze de départ de Lens, après avoir été rassuré par les nombreux examens cardiaques passés.

Danso : "Je n'en veux à personne"

D'ailleurs, ce samedi après-midi, dans le cadre de la dixième journée de Ligue 1, l'international autrichien (23 sélections) disputera, sur la pelouse du Paris Saint-Germain, son troisième match de rang, depuis son grand retour. Avant cette rencontre, toujours ce samedi, à l'occasion d'un entretien accordé au quotidien sportif français L'Equipe, le Lensois est revenu, pour la toute première fois, sur ce transfert qui n'a finalement pas pu avoir lieu. Un épisode que le principal intéressé n'a forcément pas bien vécu : "Ca m'a fait mal. Aller à Rome, ne pas y signer, ça peut arriver à plein de joueurs. Je dis toujours que je ne suis pas malheureux. J'ai ma famille ici, un bon club. Mais ce qui m'a heurté le plus, c'est de ne pas jouer contre le Panathinaïkos (0-2, le 29 août, barrage retour de C4). Si j'avais pu disputer cette rencontre, qui sait, nous serions peut-être qualifiés." Avant de poursuivre en déclarant notamment : "Rien n'arrive par hasard. Je ne suis pas aigri. Je n'en veux à personne. Mais c'est une expérience qui va servir ma carrière, ma vie, me faire grandir en tant que personne."

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