Rédaction Media365, publié le samedi 31 octobre 2020 à 09h40
L'entraineur espagnol Robert Moreno a fait savoir qu'il avait en travers de la gorge son licenciement de Monaco en juillet dernier.
Arrivé à Monaco en décembre dernier afin de bâtir un nouveau projet et redonner des couleurs au club, Robert Moreno n'est resté que sept mois sur le Rocher. En juillet dernier, et avec l'arrivée d'un nouveau directeur sportif (Paul Mitchell), le technicien espagnol s'est vu indiquer la porte de la sortie. Un licenciement qu'il n'a toujours pas digéré. Et en particulier sur la forme.
Dans les colonnes de l'Equipe, l'ancien sélectionneur de la Roja a fait savoir qu'il a été pris totalement au dépourvu en ce jour du 18 juillet dernier, celui où on lui a fait savoir qu'on ne comptait plus sur lui. « Moi, la seule chose qui me dérange, ce n'est pas le fait en soi, mais la forme : c'est que votre journal ait sorti que j'étais licencié avant qu'on me le dise. Ça, ça fait mal (...) C'était un samedi. Le matin, je reçois un message d'Oleg (Petrov) qui me dit qu'il veut me voir, il me dit de descendre au stade après l'entraînement. Sur le chemin, un ami m'appelle : "C'est sorti dans les journaux...". Apprendre qu'on est viré dans la presse, c'est ça qui fait mal. Pas qu'ils te renvoient, parce que dans le football, on est tous de passage. Mais un club comme Monaco doit faire attention à ce genre de choses. »
« Quoi qu'il arrive, j'ai gagné »
Moreno a poursuivi en indiquant que son départ était uniquement dû au fait que le nouveau directeur sportif voulait travailler avec un technicien qu'il connaissait : « On ne m'a donné aucune raison à mon limogeage. Simplement : "Tu ne vas pas continuer, on ne compte pas sur toi" et ça s'est fini comme ça. Oleg a dit des choses après, mais c'était n'importe quoi, des choses pour justifier la décision. Pour moi, l'histoire est très simple : un nouveau directeur sportif est arrivé, il voulait compter sur ses personnes de confiance et c'est tout. Après, le temps donnera raison à l'un ou à l'autre. »
Appelé à juger son passage à Louis II, l'ancien adjoint de Luis Enrique assure qu'il n'a pas grand-chose à se reprocher et qu'il n'a aucun doute sur le fait qu'il puisse coacher au plus haut niveau. « De l'extérieur, on peut interpréter mon départ comme si j'avais mal fait les choses, mais ce n'est pas vrai. Si vous avez un doute sur ce que l'on a fait, demandez aux joueurs (...) Quoi qu'il arrive, j'ai gagné. Parce que je suis entraîneur professionnel, ce qui était mon rêve. Mon agent a encore reçu deux propositions cette semaine. Ce dont j'ai besoin, c'est d'un projet sérieux, que le prochain club qui m'appelle soit convaincu que je sois la bonne personne, et qu'il y ait un directeur sportif qui me désire ».