Axel Allag, Media365, publié le vendredi 24 novembre 2023 à 18h03
Après Franck Kita, directeur général délégué du FC Nantes, c'est le club qui a été mis en examen le 21 septembre dernier concernant l'affaire des transferts douteux de joueurs, indique Ouest-France. Waldemar Kita, le président des Canaris, a été convoqué par le juge en charge de cette affaire.
Le FC Nantes n'est pas au meilleur de sa forme. Battu 3 fois consécutivement en Ligue 1, le club doit composer avec une situation compliquée en coulisses depuis plusieurs mois, comme dévoilé par nos confrères de Ouest-France. En effet, ils indiquent ce vendredi que le club a été mis en examen le 21 septembre dernier dans l'enquête autour des transferts douteux de joueurs. "La personne morale Société anonyme Sportive Professionnelle FC Nantes a été mise en examen le 21 septembre, représenté par son représentant légal, Monsieur Waldemar Kita", a confirmé Philippe Astruc, le procureur de la République de Rennes, à Ouest-France. Pour rappel, cet été, Franck Kita ainsi que deux intermédiaires, Bakari Sanogo et Joaquin Batica, avaient déjà été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire dans la même affaire. Les trois hommes sont poursuivis, notamment pour "blanchiment aggravé", "blanchiment de fraude fiscale" et "exercice illégal de l'activité d'agent sportif".
Waldemar Kita aurait "vigoureusement" contesté les faits reprochés
Cet été, le procureur de la République de Rennes indiquait que l'enquête menée par la police judiciaire de Nantes mettait en lumière que "les dirigeants du FC Nantes auraient eu recours de façon récurrente, tout au moins depuis l'année 2015, à l'emploi d'agents sportifs non autorisés en établissant des contrats d'agents sportifs et des contrats de travail de joueurs sous le couvert de prête-noms et ce, aussi bien dans le cadre de négociations de transferts de joueurs que dans le cadre de négociations des contrats de travail de joueurs". Selon les informations de nos confrères de Ouest-France, le FC Nantes est maintenant mis en examen "principalement, pour complicité du délit d'exercice de l'activité d'agent sportif sans licence valable et pour avoir apporté son concours à une opération de placement de dissimulation ou de conversion du produit direct ou indirect d'un crime ou d'un délit".
Tandis que le club, joint par nos confrères de RMC, n'a pas souhaité s'exprimer, Waldemar Kita aurait "vigoureusement" contesté les faits reprochés lors de son audition, selon le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc.