Emmanuel LANGELLIER, Media365, publié le vendredi 20 octobre 2023 à 14h44
En se déplaçant au Havre, vendredi soir en ouverture de la 9eme journée de Ligue 1, Franck Haise va vivre un match très spécial avec le RC Lens.
Avant de tenter de décrocher un nouveau résultat d'envergure en Ligue des Champions, la semaine prochaine contre le PSV Eindhoven à domicile (mardi), le RC Lens retrouve la Ligue 1 ce vendredi soir. Le vice-champion de France, 14eme au classement (8 points), ouvre la 9eme journée du championnat de France par un déplacement au Havre (13eme, 9 pts). Un match préparé dans des conditions spéciales par Franck Haise. « Ma vision ne porte pas sur le match du PSV qui nous attend la semaine prochaine en Ligue des Champions mais sur la préparation très particulière de ce match face au Havre. On sort d'une trêve où on a eu 15 préconvoqués, 12 internationaux dont 8 titulaires, qui ne sont pas tous rentrés ... On s'est bien entraînés, mais seulement avec 10/11 éléments en plus de l'équipe réserve », a détaillé l'entraîneur lensois.
Haise aurait pu devenir l'adjoint de Luka Elsner
Avec cette rencontre au Havre, le technicien artésien va vivre un match particulier. Haise va en effet retrouver son département de naissance lors du match au Stade Océane. L'ancien joueur a longtemps évolué au FC Rouen (1981-1995) et connu plusieurs derbies face au HAC. « J'ai été formé à Rouen mais une partie de ma famille, et de ma belle-famille, se trouve dans la région havraise. Mon père a grandi à Sanvic, ensuite il a vécu un certain temps à Manneville-la-Goupil, entre Saint-Romainde-Colbosc et Goderville donc j'y ai passé beaucoup de week-ends de mon enfance. Dans mon esprit, ce match n'aura pas de symbolique particulière, si ce n'est de retrouver la Seine-Maritime », souligne Haise dans Paris-Normandie.
« C'est plutôt sympa, je n'ai jamais dirigé une rencontre dans ce département depuis que je suis à la tête du RC Lens. Il y aura de la famille, quelques amis, et des gens que je n'ai pas vus depuis longtemps », ajoute Franck Haise qui aurait pu devenir l'adjoint de Luka Elsner, l'actuel entraîneur du Havre, il y a quelques années. « Quand il a été nommé à la tête de l'Union Saint-Gilloise (2eme division belge à l'époque) à l'été 2018, un intermédiaire avec qui j'avais travaillé précédemment et qui était au sein du club belge pensait que Luka et moi, on pouvait former un bon duo, se souvient le coach de 52 ans. On s'était rencontré à Bruxelles, on avait passé un bon moment, discuté un peu de football, de la façon dont on voyait les relations humaines, le management, etc. Moi j'étais arrivé 7 mois plus tôt à Lens, avec la réserve, ma famille m'avait rejoint, le Racing voulait me garder sous contrat... Je ne me voyais pas repartir dans un nouveau projet. J'avais finalement décliné la proposition mais, en tout cas, on avait eu un bon contact. »