Emmanuel LANGELLIER, Media365, publié le samedi 26 octobre 2024 à 12h20
Contre Lille, l'attaquant lensois Florian Sotoca sera en quête d'un premier but dans le derby du Nord.
Après le match remporté par Rennes aux dépens du Havre (1-0), vendredi soir en ouverture, les rencontres Angers-Saint-Etienne et Reims-Brest, la 4eme rencontre de la 9eme journée de Ligue 1 opposera le RC Lens à Lille au Stade Bollaert-Delélis samedi soir (21h00). Très attendu dans le Nord, le choc entre les deux voisins de la partie haute de l'Hexagone mettra aux prises deux équipes en forme et bien classées. 5eme, le RCL va recevoir le LOSC, 4eme, qui compte le même nombre de points (14), et arrive tout auréolé de sa belle victoire sur le terrain de l'Atlético de Madrid (3-1) en Ligue des champions. Sans succès depuis deux ans et demi contre Lille (2-1 le 16 avril 2022), les Artésiens s'appuieront une nouvelle fois sur Florian Sotoca.
Sotoca : « Ça fait six ans que je suis au club et j'en suis tombé amoureux »
Un numéro 7 qui va disputer son 10eme derby du Nord depuis la remontée en Ligue 1 (dont un en Coupe) et qui espère débloquer son compteur ce samedi soir. Sotoca demeure en effet muet depuis le début de saison et il n'a jamais, aussi, marquer face au LOSC. Alors, forcément, l'attaquant sera en quête d'un premier pion « à la maison » contre le rival lillois. « Je n'ai pas encore marqué dans le derby, j'y pense, parce que ça fait six ans que je suis au club et j'en suis tombé amoureux. Je ne suis pas dans les statistiques, mais ça me ferait plaisir de marquer, a-t-il dit auprès de La Voix du Nord. Je vais demander la recette à "Franky" (Przemyslaw Prankowski), c'est l'homme des gros matchs, l'homme des derbys. Son but à Bollaert, ça fait déjà trois ans, mais j'ai l'impression que c'était hier tellement c'était magnifique. »
Un derby, c'est toujours très spécial... « On s'en imprègne vite parce que certains membres du staff sont là depuis longtemps. On coche toujours cette date et on essaie d'inculquer ça aux nouveaux. Ici, c'est au-delà du contexte sportif, les supporters ont ça dans le cœur. C'est une rivalité historique, c'est culturel, c'est social. On sent tout de suite la pression extérieure. Il faut surtout gagner. On pardonne tout sauf de ne pas montrer notre vrai visage », observe Florian Sotoca qui a fêté ses 34 ans vendredi.