L1 : Les autres entraîneurs avant Grosso qui n'ont pas fait long feu

L1 : Les autres entraîneurs avant Grosso qui n'ont pas fait long feu ©Panoramic, Media365
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Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 30 novembre 2023 à 23h22

Alors que Fabio Grosso a été mis à pied par l'OL, d'autres entraîneurs ont vécu des expériences éphémères sur des bancs de Ligue 1 avant lui.

Nommé entraîneur de l'Olympique Lyonnais à la mi-septembre pour prendre la suite de Laurent Blanc, Fabio Grosso a été poussé dehors deux mois et demi plus tard. Mis à pied jeudi par le club rhodanien, lanterne rouge du championnat après 13 journées, l'Italien n'aura dirigé l'équipe que durant 7 rencontres (1 victoire, 2 nuls, 4 défaites, soit 5 points au final). Soit le coach lyonnais à l'expérience la plus courte depuis 1989 . Avant Grosso, d'autres techniciens ont vécu des expériences très courtes sur un banc de Ligue 1.

7 matchs comme Marcelino et Guy Roux, 8 matchs pour Domenech, 11 pour Sylvinho

Comme l'ancien latéral gauche, Marcelino a lui aussi siégé sur le banc de l'Olympique Lyonnais 7 fois cette saison. Nommé au début de l'été, l'entraîneur espagnol est parti 80 jours après sa venue et une expérience marquée par l'échec au 3eme tour préliminaire de Ligue des Champions contre le Panathinaïkos. Guy Roux était également resté à la tête du RC Lens durant 7 matchs en 2007. L'ancien big boss de l'AJ Auxerre n'avait duré que deux mois sur le banc artésien (1 victoire, 4 nuls, 2 défaites).

Plus récemment, Raymond Domenech avait fait un petit peu mieux sur le banc du FC Nantes (8 matchs). Nommé à la surprise générale par Waldemar Kita, l'ancien sélectionneur de l'équipe de France avait succédé à Christian Gourcuff au lendemain de Noël en 2020. Après 4 nuls et 4 défaites, il avait pris la porte. Toujours à Nantes, Miguel Cardoso était également resté durant 8 rencontres en 2018 (1 victoire, 3 nuls, 4 défaites). Avant Grosso, Sylvinho détenait le record du coach le plus éphémère à l'OL de l'ère moderne. Le Brésilien avait « tenu » 11 rencontres (98 jours) avec un bilan de 3 succès, 4 nuls et 4 revers, dont un dernier, fatal, dans le derby contre Saint-Etienne (0-1). Enfin, Alain Giresse avait vécu un échec cuisant à la barre du Paris-SG en 1998. L'ancien grand milieu de terrain n'avait pas fait long feu dans la capitale, viré après seulement 12 matchs et une 10eme place au classement (4 victoires, 2 nuls, 5 défaites).

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