Axel Allag, Media365, publié le lundi 30 octobre 2023 à 11h10
Consterné par les incidents survenus à l'extérieur de l'Orange Vélodrome dimanche soir, Jean-Michel Aulas, l'ancien président de l'OL, a exigé des sanctions "exemplaires" après le caillassage du bus de l'OL, apportant son "soutien total" à Fabio Grosso et aux joueurs.
Jean-Michel Aulas ne pouvait rester silencieux. Le report du match OM - OL suite au caillassage du bus de l'OL et à l'état physique et moral de Fabio Grosso (touché vraisemblablement par une canette de bière) va beaucoup faire parler et ne donnera pas, c'est certaine, une bonne image du football français tandis que l'appel d'offres sur les droits de la Ligue 1, de la Ligue 2 et du Trophée des Champions pour la période 2024-2029 est également au centre de l'actualité. Dimanche soir, John Textor, Pablo Longoria et Amélie Oudéa-Castéra se sont indignés des incidents survenus. "C'est impensable, inadmissible, ça ne peut pas arriver de faire cela à Fabio Grosso, que je connais bien. Avec 65 000 personnes et des inconscients en dehors du stade, cela n'a pas la place dans notre société, c'est complètement inadmissible", a notamment pesté le président du club phocéen au micro d'Amazon Prime Video.
Aulas évoque une "situation inéquitable"
Jean-Michel Aulas, lui aussi, a été consterné par la situation et ne s'est pas privé de s'exprimer via un message posté sur son compte X (anciennement Twitter). Avant la décision de reporter la rencontre, il s'était interrogé : "Que cette situation inéquitable cesse et que l'on applique les règles à Marseille comme à Lyon ou à Montpellier : dans quelles conditions va pouvoir arbitrer Monsieur Letexier ?". Par la suite, celui qui a vu John Textor lui succéder au poste de président de l'OL, a apporté un "soutien total à Fabio et nos joueurs", puis de mettre en avant le contexte tendus des dernières oppositions entre les deux clubs : "Tous les derniers délégués de la LFP des matchs OM-OL vous le diront, ces incidents ont déjà eu lieu par le passé, et j'ai fait des réclamations qui n'ont pas été suivies, car il n'y a pas eu de blessés à l'époque ! Trop c'est trop, les sanctions doivent être exemplaires !". Comme l'a rappelé Amélie Oudéa-Castéra dimanche soir, les faits ayant eu lieu en dehors de l'enceinte et donc sur la voie publique, ce n'est pas la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) qui devra rendre une sanction, si sanction il devait y avoir, mais plutôt sa Commission des Compétitions, comme précisé dans le communiqué de la Ligue publié suite aux incidents.