Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 09 juillet 2024 à 15h57
Avant les demi-finales de l'Euro allemand, les Bleus, opposés à l'Espagne mardi, ne font pas partie des deux principaux favoris pour le sacre, puisqu'il s'agit de la Roja et de l'Angleterre.
Un manque de respect pour les Bleus, ou des prévisions correspondant à ce qu'ils ont montré depuis le début de la compétition ? Alors que l'équipe de France affronte l'Espagne mardi soir (21h) à Munich, lors de la première demi-finale de l'Euro allemand, les différents bookmakers ne voient pas les hommes de Didier Deschamps aller au bout, et remporter leur troisième sacre continental. C'est la Roja, clairement l'équipe la plus impressionnante depuis le début de ce championnat d'Europe, qui a les faveurs des pronostics pour le sacre, avec une cote de 2,90 chez la plupart des sites de paris sportifs. Vient ensuite l'Angleterre (3,50), pourtant très décevante depuis le début de la compétition, puis la France (3,75), juste derrière et même parfois à égalité, et les Pays-Bas (5,75), opposés aux Three Lions mercredi soir lors de la deuxième demi-finale, et qui ferment donc la marche.
Des critiques qui agacent
Le fait que les Bleus, pourtant vice-champions du monde, ne soit pas favoris au titre n'est pas franchement une surprise, tant leur parcours lors de cet Euro est poussif. De l'autre côté du Rhin, ils n'ont ainsi pas marqué le moindre but dans le jeu depuis le début de la compétition. Ils n'ont fait trembler les filets qu'à trois reprises en cinq matchs : deux fois en phase de poules, d'abord grâce à l'Autrichien Maximilian Wöber, contre son camp, puis sur un penalty de Kylian Mbappé face à la Pologne. Leur troisième réalisation est aussi un « csc », œuvre du Belge Jan Vertonghen en huitièmes de finale. Mais de l'autre côté du terrain, ils ne laissent rien passer, avec un seul but encaissé, sur un penalty de Robert Lewandowski, et une impressionnante solidité. Même si elles agacent le sélectionneur tricolore, les critiques sur le jeu pratiqué ne semblent pas les perturber. Surtout s'ils venaient à être sacrés, et donc à déjouer les pronostics, dimanche soir à Berlin...