Euro 2024 : Spalletti juge la qualification de l'Italie «amplement méritée»

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Axel Allag, Media365, publié le mardi 25 juin 2024 à 10h05

Conscient des limites de son Italie, Luciano Spalletti s'est félicité de la qualification de la Nazionale pour les 8èmes de finale de l'Euro, arrachée dans les ultimes secondes face à la Croatie (1-1).

L'Italie est passée très près d'un possible fiasco, lundi soir. En effet, menée par la Croatie jusqu'à la 97ème minute, la Nazionale aurait pu attendre de figurer parmi les quatre meilleures troisièmes afin de valider son billet pour les 8èmes de finale de l'Euro 2024. Mais dans les ultimes secondes du match, Mattia Zaccagni a répondu à Luka Modric et envoyé son équipe dans la phase à élimination directe, avec un 8ème de finale face à la Suisse prévu samedi à Berlin (18 heures). Au micro de Sky Sport, Luciano Spalletti n'a pas masqué les nombreuses lacunes des tenants du titre, qui doivent progresser dans de nombreux aspects du jeu. "En termes de qualité de jeu, nous sommes en dessous de la moyenne, cela ne sert à rien de tourner autour du pot. Notre comportement est celui où nous voyons que nous réfléchissons au résultat que nous voulons obtenir sans croire que nous pouvons le gagner parce qu'un match nul suffit. Même involontairement, cela arrive. J'attends plus de choses de la part de mes joueurs, car parfois ils nous le montrent. Nous devons trouver plus d'équilibre", a-t-il évalué.

"Vous m'aviez dit que c'était le groupe de la mort"

Pour autant, dans le groupe qui était considéré comme celui de 'la mort' par de nombreux observateurs, le sélectionneur de l'Italie a salué la qualification de son équipe. "Ce soir (lundi, ndlr) notre qualification est amplement méritée. Nous avons mérité notre qualification", a-t-il souligné avec ardeur, en conférence de presse. "C'était difficile de le faire car vous m'aviez dit que c'était le groupe de la mort. Je n'avais pas dit cela. C'était difficile parce qu'il y a des équipes fortes", a-t-il enchaîné, en référence à l'Espagne et la Croatie, des sélections rompues à la pression du très haut niveau international. "Si on descend sous un niveau minimum par moments, c'est aussi qu'il y a de la pression. Ça n'est pas simple de commencer en sachant qu'un nul te suffit. Ça peut pousser à être un peu timide", a continué le sélectionneur d'une Italie qui devra, c'est certain, hausser le curseur face à la Suisse pour s'éviter une possible sortie de route qui a été proche dans cet Euro 2024.

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