Axel Allag, Media365, publié le lundi 01 juillet 2024 à 08h19
Après le succès miraculeux de l'Angleterre face à la Slovaquie (2-1 après la prolongation), Gareth Southgate a salué l'envie de son équipe, qui, si elle est passée près de la sortie, est toujours vivante dans cet Euro 2024.
Sauvée par l'égalisation de Jude Bellingham dans les dernières secondes du temps réglementaire, l'Angleterre n'est pas encore à la maison. Dimanche, il s'en est fallu de peu pour que les Three Lions se fassent éliminer mais finalement, grâce au numéro 10 puis Harry Kane, ils ont su passer l'obstacle représentée par la Slovaquie et ont donc rendez-vous face à la Suisse, samedi à Düsseldorf en quarts de finale (18 heures). "Je peux imaginer comment tout le monde va réagir, même si nous avons gagné, mais nous sommes toujours là. Je pense que la seule chose qui ne peux pas être remise en question, c'est l'envie, l'engagement et le caractère", a reconnu Gareth Southgate, qui n'a pas masqué le problème de son équipe concernant sa "capacité à jouer sous pression" au milieu.
Bellingham : "Vous êtes à trente secondes de rentrer chez vous"
Valorisant le leadership de son groupe, le sélectionneur de l'Angleterre a aussi reconnu avoir songé à remplacer les deux héros du soir, ce qui aurait engendré un scénario différent. "Les deux joueurs qui ont marqué les buts auraient pu être remplacés à 15 minutes de la fin parce qu'ils avaient l'air fatigués physiquement, mais c'est ce dont ils sont capables et c'est pour cela que nous les avons gardés", a-t-il mis en avant, conscient de l'impératif de progresser pour la suite du tournoi qui réservera donc une Suisse compliquée à jouer. "Nous savons que notre niveau de jeu devra être plus élevé, mais il y avait un esprit et une unité qui se sont développés", a-t-il assuré dans des propos relatés par l'AFP.
Sauveur de l'Angleterre, Jude Bellingham a lui valorisé le "sentiment qui ne ressemble à aucun autre" concernant son but tardif inscrit via un ciseau acrobatique. "Je pense que le football international et le football à élimination directe ajoutent encore de l'émotion, parce que vous êtes à trente secondes de rentrer chez vous, d'avoir à écouter toutes les bêtises et d'avoir le sentiment d'avoir laissé tomber toute une nation, d'avoir l'impression d'avoir déçu toute une nation", a-t-il affirmé devant la presse. Comme si souvent avec le Real Madrid, il a donc su répondre au moment le plus important, même si il aurait préféré éviter cela. "C'est un sentiment que je n'aime pas avoir. Mais quand cela se produit, c'est génial. Donc, oui, c'est une habitude que j'ai prise à Madrid", a jugé celui qui sera encore attendu samedi.