Mathieu Warnier, Media365 : publié le mardi 02 juillet 2024 à 23h40
Découvrez nos tops et nos flops à l'issue de la victoire de la Turquie face à l'Autriche (1-2) sur la pelouse de la Red Bull Arena de Leipzig dans le cadre des huitièmes de finale de l'Euro 2024.
Les tops
Arda Güler chirurgical
Son pied gauche va donner des cauchemars aux supporters autrichiens. A deux reprises, Arda Güler a été à l'origine de l'action menant la Turquie au but sur corner. Après avoir provoqué une panique coupable dans l'arrière-garde de l'Autriche dès la 1ere minute, le milieu de terrain du Real Madrid aligné en pointe par Vincenzo Montella a adressé un centre parfait vers Merih Demiral pour un doublé rare en grande compétition pour un défenseur. Un duo gagnant qui offre à la Turquie son billet pour les quarts de finale de l'Euro.
Gregoritsch a réveillé l'Autriche
Ralf Rangnick devait changer quelque chose. Alors que son équipe était en échec, le sélectionneur autrichien a pris le taureau par les cornes. Dès la mi-temps, un Romano Schmid transparent a cédé sa place à Michael Gregoritsch. L'attaquant de Fribourg a apporté un vent nouveau pour l'Autriche et cela s'est matérialisé à 25 minutes de la fin du temps réglementaire avec une réduction de l'écart qui a redonné de l'espoir aux supporters autrichiens. Mais cette réaction n'a pas permis d'éviter l'élimination des « Burschen » face à la Turquie.
Mert Günok, gardien du temple
La Turquie peut lui tirer son chapeau. S'il a été battu sur le but de Michael Gregoritsch, Mert Günok a su se montrer plus que solide dans la cage turque. A six reprises, il a su mettre en échec les offensives autrichiennes mais son arrêt le plus marquant restera la dernier. Sur une tête à bout portant signée Christoph Baumgartner, le gardien de Besiktas a eu un réflexe incroyable pour éviter une égalisation au tout dernier moment.
Les flops
Arnautovic pris dans la nasse
Son duel avec Merih Demiral était attendu de pied ferme. On ne peut pas dire que Marko Arnautovic a eu l'avantage sur le défenseur turc. En effet, le capitaine de l'Autriche ne s'est pas montré à son avantage avec seulement deux frappes, dont une cadrée. Il n'a pas été aisément trouvé par ses coéquipiers et a subi dans les impacts. Il a toutefois conservé la confiance de Ralf Rangnick jusqu'au coup de sifflet final.
Yildiz et Yilmaz loin du compte
Alignés en pointe de l'attaque turque autour d'Arda Güler, Kenan Yildiz et Baris Alper Yilmaz se sont montrés très discrets. A eux deux, ils n'ont pris leur chance qu'à une seule reprise, avec une tentative cadrée de la part du joueur de Galatasaray. Il faut dire que la Turquie, si elle a très tôt fait la course en tête, a souvent couru derrière le ballon et n'a pas mis dans les meilleures conditions son duo d'attaque. Les espaces qui se sont ouverts en fin de match, quand l'Autriche a poussé pour égaliser, auraient pu bénéficier à Baris Alper Yilmaz, mais la réussite n'a pas été au rendez-vous
Pentz, une erreur fatale
Dans le but autrichien, Patrick Pentz n'a pas eu beaucoup de travail lors de ce huitième de finale. En effet, le gardien de Bröndy n'a eu que deux arrêts à faire, dont un dans le temps additionnel de la deuxième période face à Baris Alper Yilmaz. Mais sa toute première intervention restera celle qui a plombé son match. Alors que ses défenseurs ont paniqué sur un corner d'Arda Güler, il a dégagé sur son défenseur Christoph Baumgartner... qui a renvoyé le ballon sur Merih Demiral pour l'ouverture du score. Ce qui a changé la destinée de cette rencontre.