Bleues - Letizi : "Des gardiennes très complètes"

Bleues - Letizi : "Des gardiennes très complètes" ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 03 décembre 2024 à 13h17

Nouvel entraîneur des gardiennes tricolores, Lionel Letizi, de retour à Nice pour le choc contre l'Espagne mardi soir, se confie sur son rôle.

Si l'expression « régional de l'étape », emprunté au cyclisme, est parfois galvaudée, ce n'est pas le cas en ce qui concerne Lionel Letizi, de retour à Nice mardi soir pour le dernier match amical des Bleues, opposées aux championnes du monde espagnoles à l'Allianz Riviera. Car le nouvel entraîneur des gardiennes de l'équipe de France féminine, choisi par Laurent Bonadei, est un pur « Nissart ».

Natif de la cité azuréenne, l'ancien portier aux quatre sélections chez les Bleus a été formé chez les Aiglons, avec qui il a débuté sa carrière en 1996, et y a mis fin en 2011, après des expériences à Metz, au PSG et aux Rangers. Et après avoir raccroché les gants, il est devenu adjoint à l'OGCN, en charge des gardiens de but, jusqu'à l'été dernier. Ce sera donc forcément un match particulier pour lui, avec un avantage.

"Leur faciliter la vie"

"Je vis encore à Nice et l'avantage, c'est qu'après le match, une fois qu'on sera libérés, je vais gagner du temps sur le voyage retour", explique-t-il dans un entretien à L'Equipe, après avoir évoqué son nouveau rôle auprès des gardiennes tricolores : "Je vois des choses sur lesquelles je peux apporter quelques pistes. Dans le placement, certaines situations, sur les coups de pied arrêtés, des phases particulières. Ce sont des gardiennes très complètes. Il va falloir que je trouve la solution pour leur faciliter la vie et les rendre un peu plus performantes au très haut niveau."

A noter qu'après Pauline Peyraud-Magnin contre le Nigeria samedi, c'est Constance Picaud qui gardera les buts tricolores face aux Espagnoles. Celle qui est passée cet été du PSG à Fleury a par ailleurs confié à la FFF sa "volonté d'être numéro 1 en sélection. Et je travaille pour", a-t-elle expliqué, avouant que "la décision ne (lui) appartient pas."

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