Coupe du Monde 2022 : Le Qatar, "une erreur" pour Blatter

Coupe du Monde 2022 : Le Qatar, "une erreur" pour Blatter©Panoramic, Media365
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Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le mardi 08 novembre 2022 à 18h04

L'ancien président de la FIFA, Joseph Blatter, regrette l'attribution de la Coupe du Monde au Qatar.

Les fans de ballon rond trépignent d'impatience. Enfin, pas forcément tous. La Coupe du Monde de football, la plus grande compétition de l'histoire avec les Jeux Olympiques, débute bientôt désormais puisque la compétition s'ouvrira dans 12 jours, le 20 novembre, avec la cérémonie d'ouverture et le premier match entre l'Equateur et le pays hôte, le Qatar. Un petit pays qui fait parler chaque jour. Il a décroché l'organisation le 2 décembre 2010, il y a presque 12 ans, en battant les Etats-Unis par 14 voix à 8 à l'issue d'un 4eme et dernier tour qui pose toujours question des années après.

« Le football et la Coupe du Monde sont trop grands pour cela »

Ce jour-là de décembre 2010, le Qatar était sorti de l'enveloppe décachetée devant le monde entier par Sepp Blatter , alors président de la puissante FIFA. A moins de deux semaines de l'ouverture du tournoi, le Suisse confie aujourd'hui qu'attribuer la Coupe du Monde au petit pays du Golfe était « une erreur » dans des propos tenus auprès des titres du groupe de son pays Tamedia. « Le football et la Coupe du Monde sont trop grands pour cela (...) J'en portais à l'époque la responsabilité en tant que président de la FIFA », indique Blatter.

Pour l'ancien patron de la Fédération internationale (de 1998 à 2015), cette Coupe du Monde 2022 aurait dû être organisée aux Etats-Unis, quatre ans après l'avoir été en Russie, où l'équipe de France de Didier Deschamps, Hugo Lloris, Antoine Griezmann, Paul Pogba, N'Golo Kanté, Raphaël Varane et Kylian Mbappé avait triomphé. « Cela aurait été un geste de paix si les deux adversaires politiques avaient organisé la Coupe du Monde l'un après l'autre », souligne Sepp Blatter, âgé de 86 ans. Il y a un an, le Suisse avait déjà fait part de ses regrets dans les colonnes du Monde : « On ne peut pas changer l'histoire », avait-il lancé.

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