Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 01 décembre 2021 à 11h03
Plus encore que pour tester la détection semi-automatique du hors-jeu, dont on attend les premières conclusions, la FIFA attend de la Coupe arabe qu'elle soit le meilleur avant-goût possible en vue du Mondial de l'année prochaine.
La Coupe arabe a débuté mardi au Qatar, et le futur pays hôte du Mondial 2022 a d'ailleurs débuté par une victoire contre Bahreïn (1-0), son premier succès après huit matchs où les joueurs du coach espagnol Felix Sanchez se sont mesurés aux nations européennes - en étant reversés de manière amicale dans le groupe de qualification de la Serbie et du Portugal (six défaites, deux nuls au Luxembourg et en Azerbaïdjan).
Des rencontres à 11h, 14h, 17h et 20h
Depuis quelques jours, cette compétition essentiellement honorifique est surtout évoquée pour son rôle de laboratoire grandeur nature, à la fois pour l'organisation de la Coupe du monde dans un an que pour les tests concernant le hors-jeu semi-automatisé, qui doit permettre aux assistants connectés à la VAR de lever le drapeau sans attendre. Après la première journée de compétition, il n'y a pas encore de retour sur cette aide à l'arbitrage.
Au niveau de l'organisation, la cérémonie d'ouverture s'est tenue au stade Al Bayt avant Qatar - Bahreïn, même si c'est officiellement la Tunisie qui avait ouvert le bal en écrasant la Mauritanie dès 11h du matin (5-1). De manière semblable à ce qu'il se passera dans un peu moins de 365 jours, les rencontres sont successivement programmées à 11h, 14h, 17h et 20h - rajouter deux heures pour l'horaire local - dans ce tournoi de quatre poules de quatre (avant les quarts, jusqu'à la finale) où l'Algérie, le Maroc ainsi que l'Egypte entrent en lice mercredi sans leurs habituelles stars. Sept des huit stades sont désormais inaugurés, le dernier étant celui de Losail où se déroulera la finale du Mondial. C'est donc une des deux seules enceintes, avec une autre à Doha, à ne pas accueillir la Coupe arabe.