Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 20 janvier 2024 à 13h07
Avant le 16e de finale de Coupe de France entre Nantes et Laval, Nicolas Pallois, ainsi que deux joueurs et l'entraîneur mayennais vont rendre hommage à l'Argentin Emiliano Sala, tragiquement disparu il y a cinq ans.
Décalée à 17h30, au lieu de 14h30, samedi à la Beaujoire, ce qui a déclenché la colère des supporters des deux camps, la rencontre des 16es de finale de la Coupe de France entre Nantes et Laval va donner lieu à un hommage à Emiliano Sala, décédé il y a cinq ans presque jour pour jour. Le 21 janvier 2019, il avait disparu, à l'âge de 28 ans, lors d'un accident d'avion au-dessus de la Manche alors qu'il devait rejoindre Cardiff, le nouveau club de l'attaquant argentin, qui n'a pas encore réglé l'intégralité des 17 millions d'euros du transfert aux Canaris. Très marqué par la disparition de son grand ami, Nicolas Pallois, qui a joué avec Sala à Niort, Bordeaux et Nantes, devrait devrait déposer une gerbe de fleurs dans le rond central avant le coup d'envoi de la rencontre.
"Un garçon qui faisait l'unanimité partout"
"C'est toujours un sujet douloureux. Je n'ai pas connu Emiliano à Bordeaux, il était parti un peu avant. Mais je l'ai toujours croisé, et j'avais toujours des joueurs bordelais très proches. C'est douloureux pour eux. Dans tous les clubs où il est passé, il a laissé une bonne image. On me parle beaucoup de lui. C'est bien qu'on lui rende hommage, cinq ans après", a réagi l'entraîneur nantais en conférence de presse. Sala sera accompagné par deux Mayennais ex-coéquipiers de l'Argentin, Jordan Adéoti, qui l'a côtoyé à Caen, et Jimmy Roye, qui a joué à ses côtés à Niort, ainsi que par Olivier Frapolli, aujourd'hui à Laval et ancien entraîneur d'Orléans, où Sala avait terminé deuxième meilleur buteur du National en 2013 avec 19 réalisations. "L'homme, c'est le contraste entre le guerrier et cette personne très timide, très douce. C'était un garçon qui faisait l'unanimité partout où il est passé, avait expliqué le technicien à Ouest-France lors de sa tragique disparition. L'expression « mouiller le maillot » a été inventée pour lui. Dans la mesure où vous avez un joueur qui donne tout, les supporters seront toujours reconnaissants." Et ils vont encore le prouver samedi.