Coupe de France : Bagarres en tribunes avant Bordeaux-Nice

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Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le samedi 20 janvier 2024 à 21h45

Le coup d'envoi de la rencontre de Coupe de France entre Bordeaux et Nice (2-3) a été retardé de cinq minutes à cause de bagarres entre supporters des deux camps dans les tribunes du Matmut Atlantique.

Le football français continue d'être pollué par la violence, même en 2024. Le match des seizièmes de finale de la Coupe de France entre les Girondins de Bordeaux et l'OGC Nice a été marqué par des violences dans les tribunes du Matmut Atlantique. Le coup d'envoi du match, remporté sur la pelouse par les Niçois (3-2), a été retardé de cinq minutes à cause de bagarres entre supporters des deux camps. Après avoir été interdit de déplacement par un arrêté préfectoral dans un premier temps, une centaine de supporters niçois a finalement été autorisé à se rendre à Bordeaux pour cette rencontre.

Un vol de bâche à l'origine ?

D'après les premières informations qui parviennent de Bordeaux, après une entrée dans le calme dans le parcage visiteurs, les Niçois ont subi des jets de fumigènes de la part de supporters bordelais, ce qui a poussé les stadiers à faire sortir momentanément les fans visiteurs du parcage. C'est vraisemblablement au moment du retour dans le parcage que les bagarres ont éclaté. Malgré la présence de grilles, les deux camps ont échangé des coups. Ces incidents ont nécessité l'intervention des stadiers et des CRS basés à l'extérieur de l'enceinte bordelaise. Le calme est revenu après 15 minutes de tension.

Le club niçois a déploré dans un communiqué publié après la rencontre « l'agression subie par ses supporters » et évoque une tentative de vol de bâche, ce qui pourrait expliquer les violences en tribunes. Le vol de bâche est vécu comme une humiliation ultime par les ultras de tout club et les membres de groupes de supporters font tout pour l'éviter. « L'OGC Nice déplore l'agression subie par ses supporters avant Bordeaux-Nice suite à la tentative de vol de bâche par les supporters girondins et attend que la lumière soit faite par les autorités compétentes sur les événements qui ont entrainé cette situation. » De son côté, Bordeaux « déplore les incidents » et « condamne des violences qui n'ont absolument pas leur place dans le football ».

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