Coupe de France (8e tour) : Caen-Bolbec inversé pour des raisons de sécurité

Coupe de France (8e tour) : Caen-Bolbec inversé pour des raisons de sécurité ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 27 novembre 2024 à 14h53

Par crainte d'affrontements entre les supporters caennais et rouennais, le match du 8e tour de la Coupe de France entre le Stade Malherbe et les amateurs de Bolbec, aura finalement lieu à Caen.

On y voit enfin plus clair. D'abord envisagé au stade Michel D'Ornano de Caen, puis à Yvetot, le match du 8e tour de la Coupe de France entre le Stade Malherbe (Ligue 2) et l'US de Bolbec (Régionale 1) devait se dérouler au stade Lucien-Lécuyer de Pavilly (Seine-Maritime)Coupe, les amateurs dénonçant "la somme exorbitante" demandée par les Caennais, qui auraient exigé 84 000 euros de leurs adversaires pour la location de l'enceinte, mais aussi la requête du club d'Yvetot, qui voulait un pourcentage sur la billetterie pour mettre à disposition son terrain.

Mais il n'aura finalement pas non plus lieu à Pavilly, pour des raisons de sécurité. Et ce alors que Bolbec avait mis en vente 1 500 billets, avant de suspendre la billetterie mardi. Car les autorités craignaient des affrontements entre les ultras caennais et leurs homologues rouennais, voire même havrais. Ce 8e tour de la Coupe de France est finalement inversé, et se jouera à D'Ornano samedi.

"Il faudra rembourser"

Quelques heures plus tôt, le responsable sponsoring de l'US de Bolbec regrettait que son club soit "pris en otage" dans cette histoire.

"Même sans parler de nos joueurs, nos bénévoles se défoncent pour que cette journée soit une fête. Aujourd'hui, ils sont bien déçus parce qu'ils donnent beaucoup de leur temps. On les prend pour des moins que rien. Côté financier, c'est compliqué aussi. On a vendu plus de 300 places en une journée sans savoir finalement si la rencontre ne va pas s'inverser et se jouer à Caen. Il faudra rembourser. Quand on se pose et qu'on fait le bilan, on regrette d'avoir passé le tour alors que ça devrait être une fête. La fête est gâchée. On a tous des métiers, c'est désolant mais on ne peut pas penser qu'à ça", regrettait Philippe Beaufils, interrogé par France 3.

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