Axel Allag, Media365, publié le vendredi 01 mars 2024 à 19h10
Depuis le 24 février dernier, et le succès du Los Angeles FC face aux Sounders de Seattle (2-1), l'aventure d'Hugo Lloris en MLS a débuté. Lors d'un long reportage de L'Equipe Magazine, le recordman de sélections chez les Bleus, apaisé, s'est confié concernant sa nouvelle vie.
Peu à peu, Hugo Lloris découvre un nouveau monde qui l'a toujours fasciné, du côté de Los Angeles. Nouveau portier du Los Angeles FC, l'ancien international français a dû faire quelques choix pour s'adapter dans cette aventure familiale désirée aux côtés de sa femme Marine, et leurs trois enfants, Anna-Rose (13 ans), Giuliana (10 ans) et Léandro (4 ans). Cela a commencé par le choix de la voiture, une Cadillac Escalade. "J'ai toujours adoré les "muscle cars", les Mustang, les Dodge Charger, les Dodge Viper... Mais celle-là, c'est mieux pour les enfants", a avoué un Lloris qui toucherait 30 000 dollars mensuels dans son nouveau club, 15 fois moins qu'à Tottenham. Fasciné par les paysages s'offrant à lui, il possède de nombreuses ambitions dans sa soif de découverte du pays : "La NBA, le baseball, le foot US, les pros comme les universitaires. J'ai envie de tout voir".
"Je n'aurais pas pu trouver mieux que ce foot compétitif"
Celui pour qui les États-Unis se résumaient d'abord au Mondial 1994, sans la France, a également bénéficié de souvenirs vidéoludiques avant même de poser le pied en Californie du Sud. "Le cinéma, Dr. Dre, et GTA. J'ai tellement joué à ce jeu, sur PlayStation, que j'avais l'impression de connaître parfaitement des endroits de la ville sans être jamais venu...", a raconté Lloris, qui a vu avec la proposition du Los Angeles FC une opportunité idéale pour continuer sa carrière, à désormais 37 ans. " J'ai bien fait de refuser quelques propositions bancales, l'été dernier. Quand le LAFC s'est approché, début décembre, la flamme est revenue très vite. Je n'aurais pas pu trouver mieux que ce foot compétitif, parce que le club veut le titre en MLS (le club a été finaliste l'année dernière et a remporté le titre en 2022,ndlr), tout en conservant un visage humain", a assuré Lloris, conscient du privilège de voyager dans pareilles conditions.
"En France, j'ai parfois l'impression qu'on banalise ce qu'a réussi la sélection ces dernières années"
Au sein de son nouveau club, le finaliste du dernier Mondial a provoqué l'admiration de ses coéquipiers, notamment en raison de son aventure longue de 12 ans en Premier League mais pas seulement alors que de nombreuses questions concernent les Bleus. "C'est agréable d'en parler avec eux, parce qu'en France, j'ai parfois l'impression qu'on banalise ce qu'a réussi la sélection, ces dernières années. Eux, ils sont admiratifs, sans réserve, quand on leur rappelle que les Tricolores ont disputé quatre des sept dernières finales de la Coupe du monde. Je sens dans leurs yeux le patrimoine que ça représente", a constaté Lloris, puis d'enchaîner : Ils me posent des questions sur Kylian (Mbappé), sur Antoine (Griezmann). Ils me demandent si j'ai joué avec Titi (Henry) ou avec Zizou...". Lloris disputera son deuxième match avec sa nouvelle équipe dès samedi, avec un déplacement sur la pelouse du Real Salt Lake (20 heures, heure française).