Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 03 décembre 2024 à 09h34
Le Board, qui régit les lois du jeu, aurait approuvé lundi des essais élargis du FVS (Football Video Support), permettant aux entraîneurs de contester les décisions arbitrales avec un système de challenges vidéo.
L'IFAB (International Football Association Board), qui régit les lois du jeu, s'est réunie lundi à Londres pour sa réunion annuelle, qui tournait surtout autour du FVS (Football Video Support). Expérimenté par la FIFA, ce système permet aux entraîneurs de contester une décision arbitrale et de demander une assistance vidéo. Contrairement à la VAR, l'aide vidéo à l'arbitrage, la vidéo n'intervient qu'en cas de réclamation d'un des entraîneurs, et c'est l'arbitre lui-même qui évalue sa propre décision.
Et l'officiel ne peut compter que sur un seul opérateur de rediffusion, et pas sur des assistants vidéo lui fournissant des images, comme c'est le cas avec la VAR. Si le FVS corrige l'erreur, le coach récupère un challenge. Un système déjà utilisé dans d'autres sports comme le basket ou le tennis. D'après ESPN, le Board a approuvé des essais élargis.
"Le FVS n'est pas la VAR"
Pierluigi Collina, ancien arbitre international et aujourd'hui président de la commission des arbitres de la Fifa, a expliqué à ESPN que "nous en sommes au début de l'essai et les expériences des Coupes du Monde Féminines de la FIFA U20 et U17 seront soigneusement analysées, mais jusqu'à présent, nous n'avons rien remarqué d'inattendu. Plusieurs associations membres de la FIFA ont déjà manifesté leur intérêt pour participer à l'essai."
"Il est essentiel de préciser que le FVS n'est pas la VAR, notamment en termes d'attentes, rappelle l'Italien. En raison du nombre limité de caméras, le FVS ne pourra pas montrer ce que la VAR peut montrer. Le hors-jeu en est un exemple : sans caméras correctement positionnées, seul un hors-jeu évident peut être détecté. Cela rend la décision sur le terrain également importante."
Collina déclare encore que "le FVS est conçu pour fonctionner avec un nombre limité de caméras, idéalement jusqu'à quatre ou cinq. Avec plus de caméras, le processus de vérification de toutes les images et des angles disponibles peut devenir très long car, contrairement à la VAR, il n'y a pas d'arbitres vidéo qui sélectionnent les clips à voir par l'arbitre."