Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 08 octobre 2024 à 21h52
Sacré champion d'Europe avec l'Espagne cet été, Aymeric Laporte est revenu sur les raisons de son changement de sélection, après avoir été appelé, sans jouer, en équipe de France.
Il ne regrette toujours pas son choix. Encore moins depuis qu'il a été sacré champion d'Europe sous le maillot de la Roja l'été dernier en Allemagne, avec Robin Le Normand, autre Français de naissance. Natif d'Agen et passé par toutes les sélections de jeunes en France avant d'être appelé chez les A en 2016 et en 2017, sans jamais entrer en jeu, puis en 2019, quand il avait dû renoncer à sa convocation sur blessure, Aymeric Laporte avait obtenu la nationalité espagnole en 2021, disputant le championnat d'Europe quelques semaines plus tard, puis la Coupe du monde 2022 avant cet Euro de la consécration.
Dans un entretien avec RMC, le défenseur d'Al-Nassr (30 ans, 37 sélections avec l'Espagne pour un but) est notamment revenu sur ses relations quelque peu compliquées avec Didier Deschamps, citant "des échanges, à plusieurs reprises, qui n'ont pas forcément été les plus doux". "Si je suis allé en équipe de France et que je n'y suis plus allé ensuite, c'était plutôt pour des relations personnelles qui ne marchaient pas", avait auparavant expliqué l'ancien joueur de Bilbao et de Manchester City.
"Chacun fait sa route"
Quant à son choix d'opter pour l'Espagne, Laporte explique qu'il "ne pouvai(t) pas attendre plus longtemps que ça." "Les années passaient et, finalement, c'était toujours le même entraîneur. Si je voulais jouer des compétitions internationales, il fallait que je prenne des décisions. Et j'ai dû faire ce choix. Aujourd'hui, je suis très heureux et je me sens très bien dans cette équipe d'Espagne. Ça me convient, aussi en termes de personnalité."
Epanoui avec la Roja, l'Agenais n'a aucune rancœur ("C'est fini, je n'y pense même plus. Chacun fait sa route"), comme Deschamps d'ailleurs. "Il a fait ce choix-là, tant mieux pour lui. Le plus important est qu'il soit heureux", confiait ainsi le coach tricolore en juillet, avant leurs retrouvailles dans le dernier carré de l'Euro.