Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 03 mars 2022 à 13h42
La vente confirmée du club de Chelsea touche forcément Thomas Tuchel, proche de Roman Abramovitch qui l'a engagé sur le banc des Blues. Mercredi soir, l'entraîneur du club londonien essayait de faire la part des choses.
Thomas Tuchel, qui s'était passablement agacé en conférence de presse à la veille de son huitième de finale de FA Cup à Luton, était plus disert mercredi soir après la victoire (2-3), bien obligé de réagir à l'officialisation de la vente du club par son propriétaire Roman Abramovitch dans le contexte de guerre entre Russie et Ukraine (et de lourdes sanctions contre les oligarques russes) : "On ne vit pas sur une île déserte, les gars ont Internet et la télé, on a bien vu les informations après avoir entendu des rumeurs toute la journée... Ils en parlaient tous entre eux. Je ne sais pas exactement ce qu'il va se passer, j'espère que ça ne changera rien pour nous à très court terme. On essaie de faire comme d'habitude, d'étouffer le bruit ambiant et de rester concentrés."
Les Blues se sont donc qualifiés péniblement chez une équipe de deuxième division, mais l'entraîneur allemand juge la prestation "d'autant plus belle au vu du contexte" : "Ce n'est pas toujours facile de faire abstraction, mais on vient de prouver qu'on peut y arriver." Chelsea a été mené deux fois et ne s'est imposé que grâce à un ultime but de Romelu Lukaku dans le dernier quart d'heure. "Je ne peux penser à Chelsea qu'avec Roman Abramovitch, donc c'est très difficile pour moi. conclut l'ancien coach du Paris Saint-Germain. C'est un énorme changement qu'on doit accepter. Je n'ai jamais peur du changement. Je n'en sais pas autant que vous l'imaginez peut-être, je ne siège pas au conseil d'administration... Je ne suis pas si inquiet, je n'ai aucune influence là-dessus et je me sens toujours privilégié. J'ai confiance."