Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 14 mars 2023 à 16h04
Cinq sports de Paris 2024, soit plus d'un dixième du programme, ne se tiendront pas sur le territoire francilien. Pour le surf, la voile et le tir, ce sera même en intégralité. Les regards se porteront majoritairement sur Tahiti et ses vagues mythiques.
Paris 2024, comme son nom ne l'indique pas forcément, ne se déroulera pas exclusivement à Paris, ni même en Ile-de-France. Au-delà de Lille, la plus proche extension d'importance, qui accueillera finalement les tours préliminaires du basket (phase finale à Bercy) puis les phases finales du handball au stade Pierre-Mauroy (tour préliminaire à l'Arena Sud 6 de la Porte de Versailles), Marseille mais aussi Châteauroux seront les deux autres grands pôles de délocalisation. Dans la deuxième ville de France, ce sera pour l'intégralité des épreuves de voile, tandis que le tir olympique sera organisé dans la préfecture de l'Indre (il devait initialement se tenir à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, mais le changement a été officialisé l'année dernière, en juillet 2022).
Et puis, symbole du rayonnement sportif de la France à l'international, il y aura bien sûr le surf à Tahiti, qui sera une curiosité majeure de Paris 2024. Ce sera sur la fameuse vague de Teahupo'o, du samedi 27 au mardi 30 juillet (donc dès l'ouverture de la quinzaine). Les trois premiers tours auront lieu dès les trois premiers jours, puis les quarts, demies et finales sont censés se dérouler le mardi, même si ce sont surtout les conditions météo qui décideront - comme toujours avec le surf. Mécaniquement, il s'agira de la seule épreuve olympique à se tenir la nuit en France métropolitaine, de 19h à 4h50 du matin avec le décalage horaire (de 8h du matin à 17h50, en heure locale). Il y aura 24 surfeurs et 24 surfeuses engagé(e)s, soit quatre de plus qu'en 2021 à Tokyo dans chaque catégorie.