Clément Pédron, Media365, publié le mardi 14 mai 2024 à 14h33
Retrouvez ce qu'il faut savoir sur la 8ème étape du Tour de France 2024.
On espère que tous les coureurs ont pris le temps de récupérer avant et après le contre-la-montre de la veille car cette 8ème étape risque de faire mal aux pattes. D'après l'organisation, le peloton aura affaire à un tracé plat. Difficile d'y croire quand on regarde le profil. Pas moins de cinq difficultés jonchent le parcours de 176 kilomètres entre Semur-en-Auxois et Colombey-les-deux-Églises. Au menu de ce samedi 6 juillet :
- La Côte de Vitteaux (2 km à 7,3%),
- La Côte de Villy-en-Auxois (2,4 km à 5,5%),
- La Côte de Verrey-sous-Salmaise (2,9 km à 6%),
- La Côte de Santenoge (1,1 km à 8,1%) e
- La Côte de Giey-sur-Aujon (1,2 km à 8,4%) à 61 kilomètres de l'arrivée.
« Les trois derniers kilomètres de la ligne droite finale, en léger faux plat montant, se prêtent à un regroupement » déclare Christian Prudhomme au sujet de ce tracé. Il n'a pas tord mais encore faut-il pouvoir arriver jusque-là malgré ces cinq ascensions en plus des différentes petites bosses non répertoriées.
Certes, ces difficultés ne sont pas positionnées en haute altitude néanmoins, ce profil avec des pentes raides et l'irrégularité de l'asphalte pourrait casser les pattes des coureurs, ce qui aurait de ce fait, une incidence sur la mise en place des trains des sprinteurs. Sur ce type d'étapes, un puncheur ou un baroudeur sont plus susceptibles de l'emporter. À Semur-en-Auxois, ville de départ d'étape du Tour en 2007 et des championnats de France en 2008, les coureurs s'engageront pour soixante premiers kilomètres difficiles avec trois premières montées avant de franchir le sprint intermédiaire à Lamargelle. Ensuite, les deux dernières difficultés installées au kilomètre 96 et 122 donneront le tempo de la course vers Colombey-les-deux-Églises, ville-étape inédite dans la Grande Boucle. C'est ici que le général De Gaulle a établi son lieu de villégiature et ici que les coureurs du Tour de France se sont arrêtés pour le saluer en 1960. Le maillot jaune et futur vainqueur Gastone Nencini avait même été congratulé par l'ancien Président de la République entre 1959 et 1969.