Tour de France : Alaphilippe ne pense qu'à ça

Tour de France : Alaphilippe ne pense qu'à ça ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 21 août 2024 à 11h09

Nouvelle recrue de l'équipe Tudor, Julian Alaphilippe ne veut désormais plus rater la Grande Boucle, lui qui était absent lors de deux des trois dernières éditions.

Cinq ans, déjà... C'est en 2019 que Julian Alaphilippe a définitivement conquis les cœurs des supporters tricolores, en finissant dans le Top 5 du Tour de France après avoir remporté deux étapes, le prix de la combativité et porté le maillot jaune pendant deux semaines. Une histoire d'amour entamée en 2016, lorsqu'il a découvert la Grande Boucle, avant de marquer les esprits une première fois en 2018, avec deux victoires d'étape et le classement du meilleur grimpeur. Et s'il a encore remporté une étape en 2020 et une autre en 2021, revêtant respectivement le maillot de leader trois jours puis une journée, il n'a pas été retenu en 2022 après sa lourde chute lors de la Liège-Bastogne-Liège, a fini l'édition 2023 dans l'anonymat et a renoncé à celle de 2024 afin de privilégier le Giro pour sa préparation des Jeux Olympiques. Et alors qu'il va quitter Soudal Quick-Step, une équipe belge au sein de laquelle il évoluait depuis plus de dix ans, pour rejoindre Tudor, Alaphilippe n'a pas manqué de rappeler son attachement au Tour.

"Quelque chose de spécial"

"Plus je me rapproche de la fin de ma carrière, plus j'ai envie d'y être. Là, j'avais fait le choix parce que je voulais aller au Giro et aux JO et ce qui m'a manqué aux JO, c'est justement le Tour dans les jambes. Les trois prochaines années, ce sera différent et j'espère bien y participer encore. C'est à chaque fois quelque chose de spécial", avoue-t-il à L'Equipe. Et il espère bien que sa nouvelle équipe, qui ne pas fait partie du World Tour, sera bien de la fête, sur invitation, lors de l'édition 2025 de la Grande Boucle. Il y croisera alors son désormais ex-manager Patrick Lefevere, un manager belge qui a fini par reconnaître qu'il était parfois allé un peu loin avec le Français. "Je dois admettre que j'ai été un peu vilain par moments et que j'ai fait des déclarations stupides. Mais certaines choses ont également été mal interprétées. Comme à propos de Marion (Rousse, la compagne d'Alaphilippe, ndlr) : je voulais juste dire que c'est une bonne chose qu'elle le tienne en laisse parce que c'est ce qu'il faut avec Julian. Comme dans toute relation, nous avons eu des hauts et des bas, mais je suis content que nous ayons eu une autre bonne conversation", a-t-il expliqué dans un entretien à HLN.

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