Le directeur du Tour salue une édition " formidable "

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Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le lundi 19 juillet 2021 à 12h55

Christian Prudhomme dresse un bilan très positif du Tour de France 2021. Le directeur de la Grande Boucle salue une course « sauvage » et « débridée ».

Le Tour de France s'est terminé dimanche en fin de journée par une ultime victoire de Wout van Aert, au sprint, sur l'avenue des Champs-Elysées. Au terme de trois semaines animées, la 108eme édition de la Grande Boucle a vu le deuxième couronnement d'affilée de Tadej Pogacar, insubmersible sur cette édition 2021 et appelé à gagner d'autres Tours ces prochaines années. Et voici une nouvelle édition d'achevée. Le directeur de la course est ravi à l'issue d'un tracé spectaculaire qui a donné lieu à de nombreux rebondissements (des chutes, 11 victoires en solitaire, succès de Pogacar, Cavendish qui a égalé Eddy Merckx avec 34 victoires d'étapes, succès de Van Aert...).


Prudhomme : « Ce grain de folie qui a été distillé dans la première semaine a continué pendant trois semaines »

« On a assisté à un Tour de France totalement débridé, un Tour de France sauvage d'une certaine manière, s'est réjoui Prudhomme au micro de la RTBF. On a vu des jeunes coureurs qui courent à l'ancienne ou qui continuent à courir comme ils courent en juniors. La règle sur ce Tour, ça a été : soit une victoire de Cavendish au sprint, soit une victoire en solitaire après de longues échappées. » Le boss du Tour a particulièrement apprécié la première semaine. « L'année dernière, j'avais été très déçu de voir qu'au Grand Colombier, on a assisté à la première attaque franche à 800 mètres de la ligne. Cette année, ça a été tout le contraire et c'est grâce aux coureurs, grâce à un Wout van Aert, à un Mathieu van der Poel, un Julian Alaphilippe. Ce grain de folie qui a été distillé dans la première semaine a continué pendant trois semaines », se félicite le patron du Tour de France.

Prudhomme : « Il n'y a plus d'étapes de transition »


« Cela a fait qu'on a eu un Tour de France dur couru sur un rythme effréné. Je prends l'exemple de l'étape des Landes. D'habitude, c'est la seule étape où on a peut-être une occasion de s'arrêter dans un restaurant sur le bord de la route et de commander un tartare. Là, il n'en était pas question de tartare. Il n'y a plus d'étapes de transition. Beaucoup d'équipes n'avaient pas gagné et il y avait une bagarre folle pour aller décrocher cette victoire... Cette course débridée, elle est formidable évidemment », a ajouté, très enjoué, Christian Prudhomme.

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