Mathieu Warnier, Media365, publié le lundi 08 avril 2024 à 21h10
Victime de plusieurs incidents mécaniques ce dimanche lors de Paris-Roubaix, Florian Sénéchal n'a pas manqué d'exprimer sa frustration et son mécontentement à l'arrivée de l'épreuve, dont il a pris la 60eme place.
Florian Sénéchal n'a pas pu cacher sa frustration. Victime d'une fracture de la clavicule le 24 février dernier lors du Circuit Het Nieuwsblad, le coureur de l'équipe Arkéa-Bamp;B Hotels n'a pas abordé Paris-Roubaix dans les meilleures conditions mais espérait pouvoir bien figurer sur ses terres. Toutefois, le natif de Cambrai n'a pas été en mesure de donner la pleine mesure de son potentiel. En effet, il a été victime d'une série de problèmes mécaniques avec son vélo et ce dès les premiers secteurs pavés au programme de « l'Enfer du Nord » et n'a pas manqué de le dire. « Ça n'allait pas au niveau de mon vélo, c'était ma fourche ou ma potence qui commençait à lâcher, a-t-il confié dans des propos recueillis par le site spécialisé Cyclism'Actu. Il y avait des bruits de carbone et ça devenait du carton. » Admettant avoir « pris peur », notamment pour sa clavicule encore fragile, face à un tel phénomène, Florian Sénéchal a préféré s'arrêter et changer de vélo auprès de la voiture de son équipe.
Sénéchal : « Les jambes étaient là »
« De toute façon, je ne pouvais pas aller plus vite, a-t-il ajouté. Je n'arrivais pas à tirer sur le guidon. Je ne voulais pas retomber sur ma clavicule. » Au total, Florian Sénéchal a dû changer de matériel à quatre reprises avant de couper la ligne d'arrivée en 60eme position à quasiment dix minutes de Mathieu van der Poel malgré une forme au rendez-vous. « Je pense qu'on a un problème technique dans notre vélo et il faudra qu'on regarde ça, a ajouté le Nordiste. C'est embêtant de toujours avoir des problèmes. Je ne suis pas tombé. Les jambes étaient là, la condition physique était là. » Assurant n'avoir rien à se prouver, Florian Sénéchal ajoute devoir « être patient maintenant ». « Je ne voulais rien lâcher même si je n'avais pas encore eu de chance, a-t-il conclu. Je revenais à chaque fois et je voulais bien faire. Je ne faisais pas d'erreurs tactiques et techniques. Je suis toujours bien placé. C'est comme ça. » Alors que son meilleur résultat sur Paris-Roubaix reste la sixième place obtenue en 2019, le coureur de l'équipe Arkéa-Bamp;B Hotels devra attendre un an de plus pour espérer faire mieux sur les pavés.