Vuelta : Les échappés croisent... des poneys

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 21 octobre 2020 à 19h41

La deuxième étape de la Vuelta, dans le Pays Basque, a vu les coureurs de tête croiser cinq magnifiques poneys à une dizaine de kilomètres de l'arrivée. Tout s'est très bien passé entre les hommes et les animaux.

Le cyclisme, sport de plein air, de nature et de campagne par excellence, doit souvent composer avec les animaux. Mercredi, lors de la deuxième étape de la Vuelta entre Pampelune et Lekunberri, les hommes de tête ont ainsi croisé cinq magnifiques poneys en contresens, faisant étalage de toute leur technique afin d'éviter le cortège d'équidés - notamment Mikel Nieve sur la gauche de la route. "Dans les Pyrénées, on peut avoir des troupeaux de moutons, des vaches, et donc des poneys", précise le consultant David Moncoutié, avant la petite blague de son acolyte Jacky Durand sur "les ours et les loups". Au Giro, il y a deux semaines, c'est un chien qui avait déjà semé la panique dans le peloton, mais là encore tous les habiles coureurs avaient pu éviter notre pauvre ami à quatre pattes (quelque peu désorienté).



En 2007, Marcus Burghardt, en revanche, n'avait pu contourner un autre chien sur les routes du Tour de France. Le vélo (roue complètement pliée sous le choc), et même le coureur, semblaient avoir eu bien plus mal que l'animal, car heureusement l'Allemand avait pu considérablement freiner auparavant. Une semaine plus tard, toujours sur le Tour 2007, Sandy Casar était également entré en collision avec un chien, ce qui ne l'avait pas empêché d'aller gagner cette 18eme étape : "On allait vite en descente, ce chien a traversé et j'ai passé la roue avant, mais le pied s'est bloqué dans l'animal. J'ai failli tout abandonner après cette chute." En 2015, Warren Barguil avait lui été escorté par un troupeau de vaches, qui a eu la décence de traverser la route juste après le passage du Français.

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