Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 18 janvier 2024 à 14h40
Rudy Molard s'en sort bien, son diagnostic se limitant à une commotion cérébrale après son violent accident.
Voilà une année qui démarre directement dans le dur pour le pauvre Rudy Molard, victime d'une grosse chute collective lors de la toute première course de l'année au Tour Down Under, en Australie. Mais malgré le résultat spectaculaire, à savoir un visage bien tuméfié et un côté droit sacrément amoché (épaule et main), "ça aurait pu être pire" écrit le coureur Groupama - FDJ, en commentaire de sa photo postée sur son lit d'hôpital - en levant le pouce pour rassurer, un peu comme il peut.
"Il faut juste du temps"
"Tout va bien, il faut juste du temps", confirme celui qui a été pris dans cet incident à quinze kilomètres de l'arrivée de la troisième étape. Luke Plapp, le champion d'Australie qui a aussi été sévèrement touché, a pu repartir en finissant à dix minutes de la tête, pas le Français qui a donc dû abandonner. Il s'en sort finalement avec une simple commotion cérébrale, en plus de ses plaies multiples, ce qui le contraint tout de même à rester en observation sur toute la journée de jeudi.
Agé de 34 ans, Molard est un cadre du peloton et en a vu d'autres, présent dans l'équipe de Marc Madiot depuis 2017 après quatre premières années professionnelles chez Cofidis. Il a mangé son pain noir ces dernières saisons, avec un abandon sur la Vuelta en 2021 à la suite d'une autre lourde chute - côtes cassées et pneumothorax -, un Covid sévère en 2022 et une collision sans gravité avec un automobiliste à la veille du Giro 2023, ce qui ne l'avait pas empêché de participer à la course. Si son quota annuel est déjà atteint, au moins peut-il espérer être tranquille pour le reste de la saison...