Jumbo-Visma : Groenewegen a vécu sous la protection de la police

Jumbo-Visma : Groenewegen a vécu sous la protection de la police©Media365

Marie Mahé, Media365, publié le mercredi 27 janvier 2021 à 10h40

Dylan Groenewegen, jugé responsable du très grave accident de Fabio Jakobsen lors du dernier Tour de Pologne, a confié avoir dû vivre sous protection policière.

Les derniers mois ont décidément été bien compliqués pour Dylan Groenewegen. Le sprinteur néerlandais, pensionnaire de la formation Jumbo-Visma, purge actuellement une suspension de neuf mois, infligée par l'Union cycliste internationale. En effet, le coureur a été accusé d'avoir provoqué la très lourde chute de son compatriote Fabio Jakobsen (Deceuninck-Quick Step), à l'arrivée de la deuxième étape du Tour de Pologne. Le champion des Pays-Bas avait vu son pronostic vital être engagé et il a aussi été gravement blessé au visage. De son côté, Groenewegen, âgé aujourd'hui de 27 ans, est attendu sur le Tour de Hongrie, du 12 au 16 mai prochains, pour sa rentrée.

Groenewegen : « Les menaces sont devenues plus nombreuses »

En attendant, le cycliste, quintuple vainqueur d'étapes sur le Tour de France, s'est longuement confié auprès de Helden Magazine, un média local, indiquant ainsi notamment avoir été obligé de vivre, durant une certaine période, sous protection policière : « Après les insultes sur les réseaux sociaux, les menaces sont devenues plus nombreuses et concrètes. J'ai reçu plusieurs lettres (de menaces) et un nœud coulant auquel on me disait de pendre mon fils qui n'avait alors pas encore 1 an. Lorsque vous recevez ce genre de courrier, vous prenez peur... J'ai alors alerté la police, qui a pris mon récit très au sérieux et nous ont placés, ma famille et moi, sous protection. C'était très étrange à vivre. Une équipe de police était installée devant mon domicile en permanence et, si je souhaitais sortir, il fallait alors que je prévienne l'un des agents afin qu'il m'accompagne. Un soir, alors que nous allions dîner chez mes parents, le chauffeur d'une voiture nous a fait signe et a commencé à faire des zigzags juste derrière nous. Il m'a dépassé à un moment où cela n'était presque pas possible. » Désormais, toute cette histoire semble donc être de l'histoire ancienne pour le principal intéressé.

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